- 13:30Crise de l’eau : l’Institut marocain d’intelligence stratégique pointe les limites de la gouvernance hydrique
- 13:21Fnaire et Diana Haddad électrisent la scène Nahda à Mawazine 2025
- 13:00TGCC lève 2,5 MMDH pour se transformer
- 12:30Avocat marocain : un record d’exportations terni par la chute des prix
- 11:31Maroc Telecom et Inwi investissent 4,4 Mds DH pour accélérer la fibre et la 5G
- 11:30Plages marocaines : les estivants face au diktat illégal des "seigneurs du parasol"
- 11:162M s’apprête à intégrer le pôle audiovisuel public sous l'égide de la SNRT
- 11:00Benteler s’installe à Kénitra
- 10:59Casablanca : Un violent incendie ravage le marché Al Massira
Suivez-nous sur Facebook
Stabilité financière : les dépôts bancaires des ménages faiblissent
Le patrimoine financier des ménages marocains a franchi la barre des 1.025 milliards de dirhams (MMDH) en 2023, marquant une hausse de 4,8 % par rapport à l’année précédente. Ce constat ressort du 11ème rapport annuel sur la stabilité financière, publié conjointement par Bank Al-Maghrib, l’Autorité de Contrôle des Assurances et de la Prévoyance Sociale, et l’Autorité Marocaine du Marché des Capitaux.
Malgré cette croissance, le rapport indique que l’évolution des avoirs des ménages a été moins dynamique que par le passé, principalement en raison d’un ralentissement notable des dépôts bancaires, qui restent la principale forme d’épargne des ménages avec une part de 81 %. Après un rythme de croissance moyen de 5,4 % par an durant les trois années précédentes, les dépôts bancaires ont augmenté de seulement 3,6 % en 2023, atteignant 833 MMDH.
En revanche, les placements des ménages en contrats d’assurance-vie ont continué de progresser à un rythme soutenu de 9,2 %, bien que cette progression ait ralenti. La part de ces placements dans le patrimoine financier des ménages a atteint 11,8 % en 2023, bénéficiant des avantages fiscaux associés.
Les investissements en valeurs mobilières ont également connu une forte hausse de 11,4 %, totalisant près de 71 MMDH. En moins de six ans, cet encours a été multiplié par 1,5, révélant un intérêt croissant pour ces actifs.
Concernant la dette des ménages, l’encours détenu par les banques et les sociétés de financement a augmenté de 3,2 % pour atteindre 411,6 MMDH. Cette croissance est inférieure aux moyennes observées entre 2011 et 2021, où l’augmentation annuelle dépassait les 5 %. Les banques détiennent 82 % de cette dette, dont environ deux tiers sont des crédits à l’habitat.
En termes de produit intérieur brut (PIB), cette dette représente 28 %, un niveau comparable à celui des années précédant la crise sanitaire. Bien que ce niveau soit plus élevé que dans les pays en développement et certains émergents, il reste inférieur à celui des économies avancées.
Le rapport souligne également une faible croissance des prêts au logement en 2023, avec une hausse limitée à 1,5 %, la plus faible en deux décennies. L’encours global des crédits immobiliers s’est élevé à 261,1 MMDH, avec un surplus de 3,4 MMDH par rapport à l’année précédente. Le financement participatif dans le cadre du produit Mourabaha immobilière a représenté 21,7 MMDH de ce total.
Quant au crédit à la consommation, il a atteint 150,4 MMDH, en hausse de 6,4 %. Cette augmentation résulte d’une progression de 8,4 % des financements accordés par les sociétés de crédit à la consommation et de 4,6 % par les banques. Parmi ces crédits, 67 % sont des prêts personnels, 17 % sont destinés à l’achat de véhicules, et 12 % pour des équipements domestiques. Les cartes de crédit représentent les 4 % restants.
Enfin, la répartition des crédits par durée montre que les prêts de plus de 7 ans représentent 44 %, en léger recul par rapport à 2022. Les crédits de 5 à 7 ans comptent pour 37 %, tandis que ceux de 3 à 5 ans représentent 15 %.
Commentaires (0)