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L’Égypte désavoue l’Algérie et refuse toute implication aux côtés du Polisario
L’Égypte vient de porter un coup ferme aux ambitions diplomatiques de l’Algérie en désavouant clairement toute tentative de l’associer à une manœuvre militaire impliquant le groupe séparatiste du Polisario. Le Caire a ainsi mis fin à une opération de communication orchestrée par le régime militaire algérien, qui cherchait à légitimer son protégé en l’intégrant à un exercice régional baptisé “Afrika Peace 3”.
Ce prétendu exercice, censé regrouper l’Algérie, la Tunisie, la Libye et le Polisario, avait été présenté comme une initiative relevant de la “Capacité Régionale de l’Afrique du Nord” (NARC). Or, aucun communiqué officiel n’a confirmé l’implication de cette structure reconnue, révélant ainsi le caractère unilatéral et non validé de cette opération, qui semble avoir pour principal objectif de redorer l’image d’une entité séparatiste de plus en plus marginalisée sur la scène internationale.
Dans sa mise au point, Le Caire a souligné son refus de prendre part à une initiative qui impliquerait des acteurs non reconnus par le droit international. L’Égypte réaffirme ainsi son attachement à la légalité internationale et à la souveraineté des États, envoyant un message sans ambiguïté : elle ne servira pas de caution à une stratégie de division régionale, ni ne contribuera à renforcer la visibilité d’un groupe armé illégal.
Face à ce désaveu, le régime algérien a tenté de sauver la face en relayant, via ses médias proches de la hiérarchie militaire, de fausses informations laissant croire à une participation égyptienne, et même arabe, à l’exercice. Une stratégie de désinformation rapidement démentie par les autorités du Caire, qui a mis à nu l’isolement diplomatique dans lequel se débat l’Algérie sur la question du Sahara Marocain.
Cette initiative controversée survient alors que le Maroc prépare activement l’édition 2025 des manœuvres “African Lion”, un exercice militaire d’envergure coorganisé avec les États-Unis, auquel participent plus de quarante pays. Un événement international qui illustre l’ancrage du Royaume dans une coopération militaire globale et qui contraste fortement avec les tentatives algériennes de bâtir des alternatives régionales artificielles.
La réaction égyptienne dépasse le simple cadre d’un refus de participation. Elle traduit une orientation stratégique claire : Le Caire refuse de s’engager dans des initiatives qui menacent la stabilité régionale ou qui pourraient conférer une reconnaissance implicite à des milices séparatistes. En refusant d’entrer dans le jeu algérien, l’Égypte impose une lecture réaliste des rapports de force en Afrique du Nord et rappelle que la sécurité régionale repose sur le respect du droit, et non sur des alliances de circonstance.
Finalement, la tentative algérienne de donner un nouvel élan au Polisario s’est soldée par un échec diplomatique retentissant. Loin de renforcer sa position, Alger a exposé ses limites stratégiques face à un Maroc qui poursuit ses avancées sur la voie de la reconnaissance internationale de sa souveraineté sur le Sahara. Le rejet égyptien, clair et assumé, confirme ainsi un rééquilibrage des influences régionales, au détriment des calculs tactiques d’Alger.
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