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Kyiv accueille les dirigeants européens pour promouvoir une trêve en Ukraine
Dans un geste fort de solidarité et de pression diplomatique, les dirigeants du Royaume-Uni, de la France, de l’Allemagne et de la Pologne se sont rendus ensemble à Kyiv ce samedi pour rencontrer le président ukrainien Volodymyr Zelensky. Une première conjointe symbolique qui survient au lendemain d’un défilé militaire orchestré par Vladimir Poutine à Moscou, destiné à affirmer la posture de défi de la Russie sur la scène internationale.
Keir Starmer, Emmanuel Macron, Friedrich Merz et Donald Tusk ont exprimé dans une déclaration commune leur soutien à une proposition américano-européenne de cessez-le-feu inconditionnel de 30 jours. Si Moscou refuse cette trêve, de nouvelles sanctions coordonnées pourraient être imposées, selon une source diplomatique française. « Aux côtés des États-Unis, nous appelons la Russie à accepter un cessez-le-feu total et sans condition pour ouvrir la voie à une paix juste et durable », ont-ils déclaré.
Cette visite intervient alors que les États-Unis, sous la présidence de Donald Trump, ont récemment modifié leur posture vis-à-vis du conflit. Après une période de tension avec Kyiv, Washington a repris un dialogue actif avec les autorités ukrainiennes, notamment par un accord sur les ressources minières et un appel appuyé en faveur d’une trêve.
Si le Kremlin a laissé entendre qu’il n’était pas opposé à un cessez-le-feu temporaire, son porte-parole Dmitry Peskov a indiqué vendredi que la mise en œuvre dépendrait de certains « détails techniques » encore non précisés. Pendant ce temps, les deux camps s’accusent mutuellement de violations d’une précédente trêve annoncée par Moscou entre le 8 et le 10 mai, que Kyiv avait qualifiée de manœuvre « hypocrite ».
En parallèle de cette visite diplomatique, les autorités ukrainiennes ont mis en garde contre un risque d’attaque aérienne majeure, appelant la population à la vigilance. Le chef de cabinet de Zelensky, Andriy Yermak, a affirmé que « tout doit être mis en œuvre pour mettre fin à cette guerre avec une paix équitable », tout en accueillant les quatre dirigeants européens à leur arrivée.
Outre les entretiens politiques, les visiteurs rendront hommage aux soldats ukrainiens tombés au combat, avant de participer à une réunion virtuelle avec d’autres dirigeants. À l’ordre du jour : la formation d’une coalition post-conflit dédiée à la reconstruction des capacités militaires ukrainiennes, incluant des volets aériens, terrestres, maritimes et logistiques.
Du côté allemand, le nouveau chancelier Friedrich Merz, fraîchement investi, a souligné que la balle était désormais « dans le camp de Moscou ». Il a ajouté qu’une décision cruciale pourrait intervenir dès le début de la semaine prochaine, déterminant si une trêve plus longue peut enfin voir le jour.
Alors que les tractations diplomatiques s’intensifient, les regards se tournent vers le Kremlin. Le monde retient son souffle, espérant que cette séquence diplomatique aboutira à une désescalade concrète, dans un conflit qui, après plus de trois ans, continue de peser lourdement sur la sécurité et la stabilité mondiale.
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