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Polémique et actions en justice : la visite de Miri Regev à Marrakech sous tension
La venue de la ministre israélienne des Transports, Miri Regev, au quatrième Congrès mondial sur la sécurité routière, prévu ce mardi à Marrakech, a suscité une véritable vague de contestations. Plusieurs associations et figures de la société civile marocaine ont exprimé leur opposition, invoquant le soutien du Maroc à la cause palestinienne et dénonçant les actions du gouvernement israélien.
Au-delà des protestations sur les réseaux sociaux, des démarches judiciaires ont été entreprises pour demander l'arrestation de Miri Regev. Le Groupe d’action pour la Palestine a annoncé, via un communiqué, le dépôt d'un recours devant la Cour d’appel de Rabat. Les plaignants qualifient la ministre de "criminelle" et de "terroriste", en raison de son passé militaire et de son implication dans les actions du gouvernement israélien.
L’initiative judiciaire est menée par plusieurs figures du barreau marocain, parmi lesquelles Khalid Sefiani, accompagné d’anciens bâtonniers et d’avocats engagés en faveur de la cause palestinienne. Selon eux, la présence de Miri Regev au Maroc est perçue comme "un affront aux sentiments du peuple marocain".
Ce n’est pas la première fois que Miri Regev se rend au Maroc. En mai 2023, elle avait séjourné dans le pays et signé des accords bilatéraux avec son homologue marocain, portant notamment sur la reconnaissance mutuelle des permis de conduire et le renforcement des relations maritimes entre les deux nations.
Originaire d'une famille juive marocaine, avec des racines à Larache, Miri Regev incarne une partie de l'histoire des relations entre le Maroc et Israël. Toutefois, son parcours politique et ses prises de position suscitent de vives réactions, mettant en lumière les tensions persistantes entourant la normalisation des relations entre Rabat et Tel-Aviv.
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