- 14:30Maroc : la Suisse met en garde ses voyageurs contre les dangers de la rage
- 14:29Le diesel dépasse 11 DH/L dans plusieurs stations, l’essence inchangée
- 14:20Berkane, fer de lance de l’intelligence artificielle au Maroc
- 13:45Vingt-quatre morts et près de 3.000 blessés sur les routes en une semaine
- 13:30Amman lance une mission économique à Rabat pour renforcer ses liens avec le Maroc
- 13:27Decathlon Maroc : Isabelle Quenouillère sacrée Best Woman CEO
- 13:21Casablanca relance sa campagne estivale « Sayf Nadif » pour une ville plus propre
- 13:00Dentisterie illégale : alerte sanitaire au Maroc
- 12:00Maroc et Chine : un partenariat santé au service de l’Afrique
Suivez-nous sur Facebook
Ryanair quitte l'Espagne, cap sur le Maroc
Ryanair revoit ses priorités en matière de destinations, et l'Espagne en fait les frais. Alors que le Maroc attire de plus en plus de compagnies aériennes avec ses infrastructures modernes et sa politique fiscale avantageuse, l'Espagne se trouve menacée par une réduction de sa connectivité aérienne. Le PDG de Ryanair, Eddie Wilson, a récemment exprimé ses préoccupations face à la gestion d'Aena, l'autorité aéroportuaire espagnole, qui, selon lui, applique des taxes trop élevées et ne met pas en place des plans d'incitation efficaces.
Ryanair annonce ainsi une réduction de 800.000 sièges et la suppression de plusieurs lignes en Espagne pour la saison estivale, dont celles de Jerez et Valladolid, mais aussi une baisse significative de son activité dans des aéroports régionaux comme Vigo et Saint-Jacques-de-Compostelle. Cette décision fait suite à l'augmentation des taxes aéroportuaires, prévue pour 2025, mais suspendue par la CNMC pour un an. La compagnie irlandaise explique ce choix par la volonté de concentrer ses efforts sur des marchés plus compétitifs, comme le Maroc, où les conditions fiscales et les incitations gouvernementales sont plus favorables.
Ainsi, face à une politique espagnole jugée trop restrictive, Ryanair met le cap sur des destinations comme le Maroc, où les gouvernements soutiennent activement la croissance du secteur aérien. Cette réorientation stratégique pourrait avoir de lourdes conséquences pour les aéroports régionaux espagnols, qui risquent de se retrouver sous-exploités, alors que les investissements étrangers se tournent vers des marchés plus attractifs.