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Berlin refuse de reconnaître l’État palestinien sans négociation
Alors que plusieurs pays occidentaux, dont la France, le Royaume-Uni et le Canada, commencent à ouvrir la voie à une reconnaissance éventuelle de l'État palestinien, l'Allemagne adopte une position plus prudente, voire réticente. Lors d'une conférence de presse tenue jeudi à Berlin aux côtés du ministre israélien des Affaires étrangères, Gideon Saar, le chef de la diplomatie allemande par intérim, Johann Wadephul, a exprimé des réserves fermes sur cette initiative diplomatique.
« Ce processus doit être mené à bien dans le cadre de négociations entre Israël et les Palestiniens », a affirmé Wadephul, estimant qu’« une reconnaissance actuelle de l’État palestinien serait un mauvais signal ». Cette déclaration souligne la volonté de Berlin de rester fidèle à une solution négociée et bilatérale du conflit israélo-palestinien, plutôt que de prendre une décision unilatérale qui pourrait, selon elle, compliquer davantage un processus déjà fragile.
Cette prise de position contraste avec les annonces récentes de pays comme la France, où la reconnaissance est envisagée comme un levier diplomatique pour relancer un dialogue bloqué depuis des années. Du côté britannique, des discussions sont également en cours, tandis que le Canada a évoqué l’idée dans un esprit de soutien à une solution à deux États.
L'Allemagne, traditionnellement proche d'Israël en raison de son histoire et de ses responsabilités historiques, cherche à maintenir une ligne d'équilibre entre soutien à la sécurité d’Israël et engagement en faveur des droits du peuple palestinien. Toutefois, sa prudence actuelle pourrait être perçue comme un frein au mouvement international en faveur de la reconnaissance de la Palestine.
Sur le terrain, la situation humanitaire à Gaza, les tensions en Cisjordanie et l'impasse politique entre les deux parties continuent d'alimenter les débats. La reconnaissance d’un État palestinien sans accord de paix préalable pourrait-elle ouvrir une nouvelle ère diplomatique, ou au contraire durcir les positions des protagonistes ? L’avenir de cette initiative reste incertain, mais les divisions entre alliés occidentaux sont désormais visibles.
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