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La Revue de Presse du Jeudi 27 Juin 2024


Jeudi 27 Juin 2024 - 12:50

Succès du Bac 2024 : Taux de réussite en hausse de 8 points à 67,8% 

Le ministère de l'Éducation nationale a annoncé ce mercredi les résultats tant attendus du baccalauréat pour l'année 2023-2024. Un cru marqué par une hausse significative du taux de réussite, qui atteint 67,8%, soit une augmentation de 8 points par rapport à l'année dernière.

245.881 candidats scolarisés dans l'enseignement public et privé ont décroché leur diplôme cette année, dont 143.366 filles, soit un taux de réussite de 72% pour les filles contre 62,6% pour les garçons.

Au total, 362.848 candidats se sont présentés aux épreuves, affichant un taux de participation de 97,4%. Parmi eux, 74.556 candidats libres ont tenté leur chance, avec un taux de réussite de 39,5%.

Les filières du baccalauréat international enregistrent un taux de réussite de 70,7%, tandis que les filières du baccalauréat professionnel affichent un taux de 64,2%.

1.024 candidats en situation de handicap ont réussi les épreuves, avec un taux de réussite de 75,7%, une belle performance qui témoigne de l'engagement du ministère pour l'inclusion.

LE MATIN DU SAHARA

Carrières de sable et de marbre : Des dysfonctionnements qui coûtent cher à l'État

Une mission d'exploration parlementaire menée par la Chambre des représentants a révélé des défaillances majeures dans le secteur des carrières de sable et de marbre, entraînant des pertes importantes pour les finances publiques. Le rapport de la mission, présenté mardi dernier à la Commission permanente des infrastructures, de l'énergie, des mines et de l'environnement, met en lumière un manque à gagner de plus de 900 millions de dirhams par an pour l'État.

Actuellement, les recettes générées par ces carrières ne dépassent pas les 40 à 50 millions de dirhams annuels, bien loin des estimations initiales. Cette situation alarmante est due à plusieurs facteurs, dont la baisse des taxes sur le sable concassé et les autres types de sable, ainsi que la persistance de carrières non contrôlées, dont le nombre dépasse 1.800.

Le rapport pointe du doigt le maintien de monopoles dans le secteur, favorisant des pratiques anticoncurrentielles et limitant les recettes fiscales. De plus, l'exploitation illégale de carrières, souvent non recensées, prive l'État de ressources précieuses et entraîne des dégâts environnementaux importants.

LE MATIN DU SAHARA

Le Maroc préside la 21e réunion du Réseau mondial de sûreté et de sécurité nucléaires : Renforcer la coopération pour un monde plus sûr

C'est sous la présidence éclairée de Saïd Mouline, Directeur général de l'Agence marocaine de sûreté et de sécurité nucléaires et radiologiques (AMSSNuR), que s'est déroulée à Vienne la 21e réunion du Comité de pilotage du Réseau mondial de sûreté et de sécurité nucléaires (GNSSN). Cette rencontre internationale, qui a réuni 113 États membres, a été l'occasion de réaffirmer l'engagement collectif pour un monde où l'énergie nucléaire est utilisée de manière sûre et sécurisée.

Dans son discours d'ouverture, Lydie Evrard, Directrice générale adjointe chargée de la sûreté et de la sécurité nucléaires à l'AIEA, a souligné le rôle crucial du GNSSN en tant que plateforme d'échange et de partage des connaissances en matière de sûreté et de sécurité nucléaires. Le réseau, qui compte aujourd'hui 113 États membres, encourage la collaboration entre les différentes parties prenantes afin de promouvoir l'excellence dans ce domaine.

La présidence marocaine de cette 21e réunion témoigne de l'engagement du Royaume pour la sûreté nucléaire à l'échelle internationale. En effet, le Maroc a toujours été un fervent défenseur d'une utilisation responsable de l'énergie nucléaire, en veillant à ce que les plus hautes normes de sécurité soient respectées.

LE MATIN DU SAHARA

Bancarisation : Des progrès encourageants mais des défis à relever

Le Cercle des ÉCO a organisé le 6 juin dernier une table ronde sur le thème crucial de la bancarisation au Maroc. Cette rencontre a réuni des acteurs clés du secteur bancaire et financier, tels que Mehdi Benbachir (Société Générale Maroc), M’Hamed El Moussaoui (Al-Barid Bank), Hakima Alami (Bank Al-Maghrib) et Xavier Reille (IFC Maghreb et Djibouti), pour débattre des enjeux et des perspectives de l'inclusion financière au Maroc.

Si les efforts déployés par les banques et les institutions financières ont permis d'enregistrer des résultats encourageants en matière de bancarisation, des défis majeurs persistent. La parité entre les hommes et les femmes dans l'accès aux services financiers reste un objectif à atteindre, comme le souligne Mehdi Benbachir de Société Générale Maroc. "Il est impératif de mettre en place des stratégies spécifiques pour ces segments de la population", insiste-t-il.

Parmi les leviers clés à actionner pour booster l'inclusion financière, la microfinance et la digitalisation occupent une place centrale. La microfinance, encore sous-exploitée, est un outil crucial pour toucher les populations les plus vulnérables et les intégrer au système financier, comme le souligne M’Hamed El Moussaoui d'Al-Barid Bank. Une nouvelle loi en préparation devrait soutenir ce secteur, aux côtés d'autres modèles alternatifs tels que le paiement mobile et la micro-assurance.

La digitalisation, accélérée par la crise du Covid, a également joué un rôle déterminant dans l'expansion de l'accès aux services bancaires. Les nouvelles infrastructures télécoms, les technologies innovantes et l'agilité des acteurs économiques ont permis de franchir des étapes importantes. "La technologie est appelée à jouer un rôle de plus en plus important, dont l'élément déterminant sera la data disponible sur la clientèle", affirme Xavier Reille de l'IFC.

Les Inspirations Eco

Timitar 2024 : Agadir vibre au rythme de la musique et de la culture du 4 au 7 juillet

Après une édition 2023 exceptionnelle en septembre, le Festival Timitar revient à sa date traditionnelle du début de juillet, du 4 au 7 juillet 2024. Pour cette 19ème édition, Agadir s'apprête à vibrer au rythme d'une programmation riche et diversifiée, célébrant la musique amazighe et les cultures du monde entier.

Le coup d'envoi de Timitar 2024 sera donné le jeudi 4 juillet sur trois scènes : la place Al Amal, le Théâtre de la Verdure et la place Al Wahda. Cette dernière, dédiée aux jeunes talents, a connu un franc succès l'année dernière et sera reconduite pour cette édition.

Fidèle à son identité, Timitar mettra à l'honneur la musique amazighe avec des artistes emblématiques tels que Hamid Inerzaf, Oudaden et des groupes traditionnels comme les Ahouach de Taliouine, Tata et Imin Tanout. La nouvelle génération d'artistes amazighs sera également représentée par Fatima Tachtoukt, Karim Lajwad, Joubantouja, Tassouta N'Imal, Meteor Airlines et Ribab Fusion.

Timitar 2024 proposera également un voyage musical à travers le monde avec des artistes de renommée internationale. Faia Younan (Syrie), Hamza Namira (Égypte), Abu (Maroc), Oum (Maroc), Douzi (Maroc), Zakaria Ghafouli (Maroc) et Hasba Groove (Maroc) raviront les amateurs de fusion et de pop arabe.

Les Inspirations Eco

Tarifs d'utilisation des réseaux électriques MT : L'ANRE lance un appel à concurrence pour une méthodologie de calcul plus efficiente

Dans le cadre du renforcement de la stratégie énergétique nationale visant à promouvoir les énergies renouvelables et l'autoproduction d'électricité, l'Autorité nationale de régulation de l'électricité (ANRE) lance un appel à concurrence pour la définition d'une méthodologie de calcul des tarifs d'utilisation des réseaux électriques de moyenne tension (MT).

Cet appel à concurrence vise à identifier un cabinet d'expertise capable d'accompagner l'ANRE dans la définition d'une méthodologie détaillée et d'un modèle de calcul des tarifs MT. Ces tarifs, appliqués par les gestionnaires de réseaux (CRD), rémunéreront les prestations de service apportées aux clients dans le cadre de la loi 13-09 relative aux énergies renouvelables et de la loi 82-21 relative à l'autoproduction d'énergie électrique.

La stratégie énergétique nationale lancée en 2009 vise à accroître l'attractivité du secteur des énergies renouvelables au Maroc et à favoriser le développement d'un écosystème opérant dans la production de l'électricité verte. Dans ce cadre, le Maroc a renforcé son cadre législatif, réglementaire et institutionnel, notamment en promulguant la loi n°40-19 modifiant et complétant la loi n°13-09 relative aux énergies renouvelables et la loi n°82-21 relative à l'autoproduction de l'énergie électrique.

Ces deux lois définissent les règles et conditions permettant d'assurer une ouverture progressive du marché des EnR au Maroc à travers la promotion d'initiatives privées pour la production des EnR, sa commercialisation et son exportation via un accès aux réseaux électriques.

Aujourd'hui le Maroc 

Mémorandum d'entente pour une gestion durable de l'eau en agriculture au Maroc

En marge des Journées de la résilience au Maroc, un mémorandum d'entente a été signé entre le ministère de l'Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et Forêts et l'Institut international de gestion de l'eau (IWMI). Ce partenariat vise à rationaliser l'usage de l'eau dans le secteur agricole, un enjeu crucial pour la sécurité alimentaire et le développement durable du Maroc.

Ce mémorandum d'entente s'inscrit dans la stratégie "Génération Green" du Maroc, qui vise à promouvoir une agriculture durable et résiliente face aux changements climatiques. Les trois principaux objectifs de ce partenariat sont :

- Développer le secteur de la réutilisation des eaux usées traitées en agriculture. L'eau usée représente une ressource précieuse mais souvent sous-exploitée. En la réutilisant pour l'irrigation, il est possible de réduire la pression sur les ressources en eau douce et de protéger l'environnement.

- Optimiser la productivité de l'eau dans les territoires et les exploitations agricoles. Cela implique de mettre en place des techniques d'irrigation plus efficientes, de sensibiliser les agriculteurs aux bonnes pratiques de gestion de l'eau et d'investir dans des infrastructures modernes.

- Soutenir une croissance agricole durable. Un usage rationnel de l'eau est essentiel pour garantir la sécurité alimentaire et la prospérité du secteur agricole marocain.

Le partenariat entre le ministère de l'Agriculture et l'IWMI est une initiative importante pour renforcer la résilience du Maroc face aux défis hydriques. L'IWMI est un organisme de recherche international reconnu pour son expertise dans la gestion durable de l'eau. Son expérience et ses connaissances seront précieuses pour le Maroc dans la mise en œuvre de sa stratégie "Génération Green".

Aujourd'hui le Maroc

Examens de médecine : Le bras de fer entre étudiants et gouvernement s'intensifie

Le bras de fer entre les étudiants en médecine et le gouvernement s'intensifie. Alors que les examens censés débuter le 26 juin ont été marqués par un faible taux de participation, les deux parties campent sur leurs positions.

Les étudiants en médecine ont décidé de poursuivre leur boycott des examens, dénonçant l'absence d'accord écrit sur les revendications étudiantes. Selon Mehdi Ben Hamida, coordinateur du Comité national des étudiants de la Faculté de médecine et de dentisterie, le gouvernement a refusé de formaliser les engagements pris lors des récentes réunions, ce qui a poussé les étudiants à maintenir leur mouvement.

De son côté, le gouvernement maintient sa décision de réduire la durée de la formation médicale de sept à six ans. Le porte-parole du gouvernement, Mustapha Baïtas, a justifié cette réforme par la nécessité d'adapter le cursus aux nouvelles exigences du secteur de la santé et aux standards internationaux. Il a également assuré que la qualité de la formation ne sera pas compromise malgré le raccourcissement de la durée des études.

Le chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, a accusé des parties occultes de manipuler les étudiants et de prolonger la grève. Il a appelé les étudiants à se concentrer sur leurs études et à ne pas se laisser influencer par des agendas cachés.

Liberation 

Saïd Naciri perd son siège de président du conseil préfectoral de Casablanca

Suite à sa détention préventive dans une affaire de trafic de drogue, Saïd Naciri, élu du Parti authenticité et modernité (PAM) et président du conseil préfectoral de Casablanca, a perdu son siège. Le ministère de l'Intérieur a officialisé la vacance de la présidence et a ouvert la période de candidatures pour sa succession.

Saïd Naciri est incarcéré depuis un an et demi dans le cadre d'une affaire de trafic de drogue. Son procès se poursuit devant la chambre des crimes financiers et économiques de la cour d'appel de Casablanca. La prochaine audience est prévue pour ce jeudi 27 juin 2024.

Malgré la situation de Saïd Naciri, le PAM semble bien parti pour conserver la présidence du conseil préfectoral de Casablanca. Un pacte conclu entre le PAM, le RNI et l'Istiqlal après les élections législatives de 2021 avait réparti les présidences des trois conseils des collectivités territoriales de la ville. Le PAM avait ainsi obtenu la présidence du conseil préfectoral.

Parmi les candidats potentiels pour succéder à Saïd Naciri, on retrouve Ahmed Brija, membre du conseil d'arrondissement de Sidi Moumen, Kenza Chraïbi, présidente du conseil d'arrondissement de Sidi Belyout, et Abdelkader Boudraâ, vice-président du conseil d'arrondissement de Hay Hassani.

 


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