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Les Lions de l'Atlas : maintenir l'élan contre l'Ukraine pour atteindre le second tour
Après avoir triomphé de l’Argentine (2-1) lors du match d’ouverture du tournoi de football des Jeux olympiques 2024, l’équipe nationale olympique doit maintenant maintenir un niveau élevé de concentration et de motivation. L’objectif est d’éviter une déconvenue contre l’Ukraine ce samedi 27 juillet (16h) au stade Geoffroy-Guichard à Saint-Étienne.
Une victoire garantirait la qualification pour le second tour, ce qui ne s’est pas produit depuis 1972 à Munich. Cependant, cette tâche n’est pas assurée. Lors de leur dernier affrontement, le 22 mars dernier, l’Ukraine l’a emporté 1-0. Plusieurs facteurs pourraient influencer la performance des Lions de l'Atlas.
D’abord, ils n'ont eu que deux jours de récupération après un match éprouvant contre l’Argentine. Ensuite, bien que l’Ukraine semble moins redoutable que l’Albiceleste sur le papier, les joueurs pourraient être tentés de relâcher leur vigilance. Tarik Sektioui, le sélectionneur national, s’est donc concentré sur la gestion de la forme physique et mentale de ses joueurs.
Pour réduire les risques de blessures, il serait logique de procéder à un turnover. Toutefois, les options sont limitées avec seulement 18 joueurs disponibles pour le match, et toutes les positions ne sont pas doublées. Par conséquent, le staff a peu de marge pour introduire du sang neuf.
« C’est une difficulté que nous avons rencontrée contre l’Argentine en fin de match, où nous avons dû remplacer des joueurs défensifs fatigués par des attaquants », a admis Tarik Sektioui après la victoire contre les Argentins. Idéalement, il est préférable de ne pas changer une équipe qui gagne. Les titulaires sont en confiance et des affinités techniques se développent entre eux. Ainsi, il est probable que le sélectionneur reconduira le même onze.
Une fois la qualification obtenue, Sektioui pourra donner du repos à certains cadres, surtout face à l’Irak, l’équipe la plus faible du groupe. Bien que l’Ukraine ne soit pas invincible, sa défaite contre l’Irak peut être trompeuse. Les Irakiens ont bien défendu et un exploit individuel de Jasim Elaibi leur a permis de gagner contre le cours du jeu.
De son côté, l’équipe de Ruslan Rotan a souvent confondu vitesse et précipitation. Néanmoins, des erreurs d’arbitrage ont influencé le score du match, au détriment des Ukrainiens. Malgré cela, l’Ukraine a montré de bonnes qualités avec des schémas offensifs bien rodés, grâce à une préparation optimale, contrairement à de nombreuses équipes du tournoi olympique.
En termes de structure, l’Ukraine joue principalement en 4-4-2 à plat, mais ce système est flexible selon le jeu de position. Actuellement, l’Ukraine a un taux de possession élevé (62%), même si l’Irak a choisi de leur laisser le ballon. L’Ukraine voulait contrôler le jeu, soutenue par un pressing haut.
Offensivement, le 4-4-2 à plat permet un bon équilibre, favorisant la présence dans la surface et les combinaisons sur les ailes. L’Ukraine a envoyé de nombreux centres vers la surface adverse, mais avec une réussite limitée (20% de centres réussis).
Pour créer des espaces sur les flancs, le sélectionneur Ruslan Rotan demande un positionnement en 2-3-5 lors de la construction :
- Une ligne de deux défenseurs centraux ;
- Une ligne de trois joueurs sur la largeur, composée des latéraux et d’un milieu axial ;
- Une ligne de cinq attaquants.
Cette formation permet aux milieux excentrés de rentrer dans le jeu pour libérer les flancs. En défense, l’Ukraine opte pour un pressing pour diriger la relance vers la ligne de touche, coupant les lignes de passe intérieures. Sous pression, le porteur du ballon est souvent contraint de jouer long. L’Ukraine est l’une des équipes permettant le moins de passes à l’adversaire par possession (6), avec l’Ouzbékistan.