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Crise éducative en Algérie : les élèves exigent une réforme urgente
Depuis le 19 janvier 2025, les rues d’Algérie sont le théâtre de manifestations étudiantes. Des milliers de collégiens et lycéens, de la capitale à Oran, en passant par Tizi Ouzou, expriment leur colère face à un système éducatif qu’ils jugent inefficace et en déclin. Ils réclament des réformes immédiates, des enseignants mieux formés et des conditions d’étude plus adaptées.
Les demandes, initialement centrées sur des améliorations pédagogiques, ont rapidement pris un tour politique, pointant du doigt un "système" jugé responsable de leur désillusion. Cette mobilisation intervient dans un contexte tendu, alors que le président Abdelmadjid Tebboune a récemment annoncé, le 25 janvier, le limogeage du président de la Cour des comptes, Abdelkader Benmarouf, quelques semaines après la publication d’un rapport critique sur l’état de l’éducation en Algérie.
Le rapport de la Cour des comptes a révélé des dysfonctionnements majeurs, notamment un retard dans la mise en service des établissements scolaires, un manque cruel de matériel et des classes surchargées. Face à ces carences, les élèves, privés de perspectives d’avenir, se tournent vers des solutions alternatives comme les cours particuliers, que le gouvernement tente d’éradiquer sans succès.
Cette crise éducative, loin d’être résolue par des mesures superficielles, exige des réformes structurelles pour redonner espoir à une jeunesse déterminée à ne plus rester dans l’ombre d’un système qui échoue à répondre à ses besoins.
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