- 20:30Les pluies récemment tombées redonnent espoir aux barrages du Maroc
- 19:35Une erreur quotidienne inattendue qui met votre sourire en péril
- 19:03Les marchés boursiers mondiaux repartent à la hausse grâce à l’espoir d’un apaisement sino-américain
- 18:48Sénégal : deux ex-ministres poursuivis pour détournement du fonds anti-Covid
- 18:31Lamine Yamal, prodige précoce : 100 matchs avec le Barça à 17 ans
- 18:06Investissements : Le Maroc déroule le tapis fiscal pour les entreprises étrangères
- 17:41L’AfD sous surveillance : l’Allemagne reconnaît officiellement son virage extrémiste
- 17:20Hunt Oil s’implante au Maroc pour explorer le potentiel énergétique souterrain
- 17:02Le Vatican installe la cheminée de la chapelle Sixtine : le monde en attente du nouveau pape
Suivez-nous sur Facebook
L’IBA lance une offensive judiciaire contre le CIO au sujet de la boxe féminine aux JO
La Fédération Internationale de Boxe (IBA), exclue du mouvement olympique depuis 2019, a annoncé ce lundi une offensive judiciaire contre le Comité International Olympique (CIO). Cette action fait suite à une controverse concernant la participation de deux boxeuses, l’Algérienne Imane Khelif (-66 kg) et la Taïwanaise Lin Yu-ting (-57 kg), lors des Jeux Olympiques de Paris 2024.
L’IBA, dirigée par le Russe Umar Kremlev, a déclaré son intention de déposer une plainte auprès du procureur général suisse, Stefan Blätter, et prévoit des démarches similaires en France et aux États-Unis. L’organisation remet en question la décision du CIO d’autoriser ces deux boxeuses à concourir en catégorie féminine, malgré leur exclusion préalable des Mondiaux 2023 par l’IBA.
Une Controverse Autour De La Catégorie Féminine
L’IBA affirme que les deux boxeuses, exclues des Mondiaux 2023, seraient porteuses de chromosomes XY, qu’elle considère comme une preuve de masculinité. L’organisation justifie cette décision en invoquant des risques pour la sécurité des autres participantes. Toutefois, cette condition chromosomique, appelée aujourd’hui « différence de développement sexuel » (DDS), est une variation biologique présente dans une proportion estimée entre une naissance sur 1.000 et une sur 4.500, sans lien direct avec la performance sportive.
Le CIO, de son côté, a défendu la légitimité des deux athlètes en s’appuyant sur leurs passeports et sur le fait qu’elles ont concouru dans la catégorie féminine tout au long de leur carrière. Un porte-parole a rappelé qu’elles avaient participé aux JO de 2020 sans susciter de controverses majeures et qu’aucune des deux n’avait remporté de médaille à cette occasion.
Une Offensive Renforcée Par Le Contexte Politique
L’IBA affirme que le décret signé récemment par l’ancien président américain Donald Trump, visant à restreindre la participation des athlètes transgenres dans les sports féminins, renforce sa position. Bien qu’Imane Khelif et Lin Yu-ting ne soient pas des athlètes transgenres, l’organisation considère ce texte comme un soutien indirect à ses démarches visant à « protéger l’équité dans le sport féminin ».
Le CIO, en revanche, attribue l’exclusion des deux boxeuses lors des Mondiaux 2023 à une « décision soudaine et arbitraire » de l’IBA, sans fondement scientifique ou sportif clair. Il a également réfuté les arguments de l’IBA concernant un prétendu avantage de performance ou un risque pour la sécurité des rivales, notant que leurs statistiques de carrière étaient comparables, voire inférieures, à celles d’autres boxeuses.
Une Bataille Juridique Et Médiatique
Cette querelle entre l’IBA et le CIO illustre les tensions croissantes dans le sport international autour des questions d’équité, de genre et de réglementation. Alors que l’IBA cherche à regagner sa crédibilité après avoir été privée de l’organisation de son propre tournoi olympique en raison de problèmes de gouvernance, cette affaire pourrait avoir des répercussions importantes sur l’avenir de la boxe féminine.
En attendant l’issue des procédures judiciaires, le débat continue de diviser le monde du sport, mettant en lumière les défis liés à l’équilibre entre inclusion et équité compétitive.
Commentaires (0)