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Les pluies récemment tombées redonnent espoir aux barrages du Maroc

Hier 20:30

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Les récentes précipitations enregistrées à travers le Maroc ont permis une nette amélioration du niveau des réserves hydriques de plusieurs barrages, notamment dans les provinces d’Errachidia, de Sefrou et d’Al Haouz. Une bouffée d’oxygène bienvenue dans un contexte marqué ces dernières années par une sécheresse persistante.

À Errachidia, le barrage Hassan Addakhil a vu son volume grimper de 3,1 millions de mètres cubes en seulement 24 heures. Cette augmentation porte son taux de remplissage à 75,1 %, consolidant sa fonction vitale dans l’alimentation en eau potable et l’irrigation de la région.

Dans la même province, le barrage Kaddoussa a lui aussi bénéficié des dernières pluies. Ses réserves ont gagné 2 millions de mètres cubes, atteignant un taux de 39,4 %. Bien que ce chiffre reste modeste, il représente un signe encourageant dans un contexte de raréfaction des ressources en eau.

Sefrou enregistre la progression la plus impressionnante. Le barrage Allal El Fassi frôle sa capacité maximale avec un taux de remplissage de 99,6 %, après une hausse de 1,3 million de mètres cubes. Ce quasi-plein illustre à la fois une pluviométrie favorable et une gestion maîtrisée des flux hydriques dans la région.

Plus au sud, dans la province d’Al Haouz, le barrage Moulay Youssef a vu ses réserves croître de 0,6 million de mètres cubes, portant son taux de remplissage à 68,9 %. Ce barrage joue un rôle crucial dans l’approvisionnement en eau des zones rurales avoisinantes, souvent confrontées à un fort stress hydrique.

Selon les dernières données du ministère de l’Équipement et de l’Eau, le taux global de remplissage des barrages marocains dépasse désormais les 40 %, un niveau qui n’avait plus été atteint depuis septembre 2021. En chiffres, les réserves nationales s’élèvent à plus de 6,7 milliards de mètres cubes d’eau au 21 avril 2025.

Ces apports hydriques restent cruciaux pour la gestion de la saison agricole, l’alimentation en eau potable et le soutien des écosystèmes. Toutefois, les experts appellent à rester prudents : les précipitations restent insuffisantes pour compenser des années de déficit hydrique.

La vigilance demeure donc de mise pour une gestion durable des ressources en eau, alors que le changement climatique impose des défis de plus en plus pressants au Royaume.

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