- 20:00La Banque de Corée du Sud abaisse ses taux directeurs face à un ralentissement économique et aux incertitudes mondiales
- 19:02 Un Japonais arrêté après avoir revendiqué plus de 1000 effractions, un besoin d'excitation et de déstressage
- 19:00L'Australie prend des mesures fortes : interdiction des réseaux sociaux pour les jeunes
- 18:41Carton plein pour l’étape Tanger de la 7ème édition des « Rencontres Entreprises »
- 18:00Le Royaume-Uni adopte une loi radicale pour interdire le tabac et le vapotage chez les jeunes
- 17:10Le Québec suspend ses missions de recrutement à l’étranger face aux tensions migratoires
- 17:00Vladimir Poutine : vers une paix conditionnelle en Ukraine
- 16:07L'engagement associatif au Maroc : plus de 470 candidatures en 2024
- 15:49Lancement d'un programme d'aide sociale directe : un nouvel espoir pour les familles marocaines
Suivez-nous sur Facebook
Clôture du 5è édition du Festival « Jazz sous l’Arganier »
Une programmation soigneusement concoctée le temps de convier les festivaliers à un hommage au Jazz « marocain » conjugué au féminin, avec Meriem Aassid et l’ensemble « Jazz Amazigh » créé en 2018 par Meryem Aassid et Oussama Chtouki où sonorités amazighes et musique internationale et plus particulièrement le Jazz, se rencontrent pour offrir un répertoire totalement inédit. C’est ainsi que Meryem Aassid (voix), Oussama Chtouki (Basse/Contrebasse), Noureddine Bahha au Piano, Mohamed Boufassi à la Batterie, Jawad Jadil à la Percussion et Diego Higueras à la Guitare, ont enchanté le public présent d’un florilège de chansons, fruits d’une démarche artistique inédite qui explore la musique amazighe, en la mêlant en toute finesse à la musique internationale, spécialement le Jazz. Des titres en amazigh et en anglais, tirés d’un premier album enregistré et intitulé « Seyh A Tawenza – Empower yourself, you women !», ont été hautement appréciés par les aficionados de la bonne musique. Et ce n’était pas tout, puisque l’ensemble de Nabila Maan a investi par la suite la scène de l’espace emblématique de « Dar Souiri », le temps de faire découvrir au public présent, les mélodies envoûtantes du jazz oriental. Nabila Maan a consacré sa carrière à faire prévaloir les musiques ancestrales andalouses et le Melhoune en les mêlant au jazz et aux musiques du monde. Accompagnée de 4 musiciens à savoir : Oussama Chtouki (Basse), Noureddine Bahha au Piano, Oussama Mougar à la Batterie et Tarik Hilal à la Guitare, Nabila Maan, à la manière des grandes icônes, a su emporter les férus des sonorités authentiques dans un long et mythique périple en interprétant un spicilège de chansons tirées de son cinquième album intitulé : « Dalalû Al Andalûs ». un opus qui a connu un franc succès et a amené l’artiste à performer aux quatre coins du monde. Nabila Maan ne cesse de surprendre par sa manière de métisser les sonorités venues du Maroc et d’ailleurs, créant ainsi une musique intemporelle et universelle. Une cinquième édition du festival de jazz aux couleurs des rythmes de l’Afrique qui a accueilli comme il se doit, des prodiges de la musique marocains, ivoirien, malien… ou bien encore européens, déjà reconnus ou en devenir, qui illustrent la diversité et la richesse de ce courant musical aux multiples facettes et ce, pour le bonheur et le plaisir d’un public souiri mais aussi d’ailleurs qui a choisi de célébrer les fêtes de fin d’année dans cette cité paisible. Approché par la MAP, le directeur artistique, Majid Bekass s’est félicité du franc succès qu’a connu cette 5è édition, laquelle a eu cette particularité de coïncider avec la célébration par le Maroc de l’inscription de l’Art Gnaoua comme patrimoine immatériel par l’UNESCO, comme en témoigne la programmation d’une soirée d’ouverture 100% Gnaoua d’Essaouira. Et de poursuivre que l’une des particularités majeures de cette nouvelle édition a été l’intérêt accordé à la présence de voix féminines dans trois concerts programmés sur un total de 6, mettant en avant l’existence remarquable de la femme dans la musique marocaine que ce soit celle traditionnelle ou moderne. « Comme le Maroc est Pluriel, nous avons oeuvré aussi en faveur de la présence d’une influence orientale du Royaume, aux côtés des influences amazighes et des influences internationales Jazz. A travers cette édition, nous avons voulu fêté cet esprit d’ouverture qui caractérise notre pays », a dit M. Bekass. Au sujet de la prochaine édition, il a réitéré l’engagement des organisateurs à passer à une vitesse supérieure pour faire connaitre davantage ce festival, notant que l’effort sera orienté vers le choix d’un thème bien précis : Jazz européen, américain ou africain. L’objectif étant de faire découvrir au public les multiples facettes du Jazz. Et de conclure qu’Essaouira, ville de toutes les musiques, demeure une destination d’inspiration et de ressourcement par excellence pour les grands musiciens et Jazzmen du monde.
Source : MAP