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Conférence de presse de Joe Biden au sommet de l'OTAN : des erreurs qui suscitent des interrogations

Vendredi 12 Juillet 2024 - 10:42
Conférence de presse de Joe Biden au sommet de l'OTAN : des erreurs qui suscitent des interrogations

Un moment très attendu hier dans la campagne électorale américaine : la conférence de presse de fin du sommet de l’OTAN du président américain Joe Biden. Alors que les appels à ce qu’il se retire de la course à la Maison Blanche pour raisons de santé se multiplient, Joe Biden a bien mal commencé cette soirée très suivie.

Le président des États-Unis devait rassurer, mais il a d'abord inquiété en confondant, avant de se reprendre, les noms de deux dirigeants actuellement en guerre l’un contre l’autre. Il a appelé Volodymyr Zelensky par le nom de son ennemi mortel. Ensuite, il a de nouveau mélangé les noms, cette fois ceux de sa vice-présidente Kamala Harris et de son adversaire républicain Donald Trump.

Kamala Harris, dont le nom circule fréquemment pour remplacer Biden s’il devait abandonner la course à la Maison-Blanche, a été défendue par le président. « Elle en est capable », a déclaré Joe Biden. « Je ne l’aurais pas choisie si je n’avais pas pensé qu’elle pouvait être présidente. Depuis le début. Je ne l’ai pas caché. Elle est qualifiée pour être présidente. C’est pour ça que je l’ai choisie ».

Malgré les erreurs, Joe Biden a réaffirmé sa détermination à rester candidat. « Il peut se passer beaucoup de choses. Mais je pense, je sais et je crois que je suis le mieux qualifié pour gouverner et je pense que je suis le plus qualifié pour gagner. D’autres pourraient aussi battre Trump, mais c’est difficile de repartir de zéro », a-t-il déclaré, faisant référence à son bilan dont il est très fier, ainsi qu'aux plus de 200 millions de dollars actuellement dans les coffres de sa campagne, qu’il serait difficile de transmettre à moins de quatre mois de l’élection.

Joe Biden a répété plusieurs fois vouloir « terminer le travail » engagé en 2020, et assuré qu'il serait toujours capable, s'il était réélu, de « gérer » les présidents chinois et russe, Xi Jinping et Vladimir Poutine, dans trois ans. « J'ai eu trois examens neurologiques intenses et conséquents » menés par un neurologue, le dernier « en février », a-t-il rappelé, et « ils disent que je suis en bonne forme ». Il a une nouvelle fois balayé les mauvais sondages.

Cette conférence de presse, loin de rassurer complètement, a relancé le débat sur la capacité de Joe Biden à mener une nouvelle campagne présidentielle et à gouverner pour un second mandat. Les prochaines semaines seront cruciales pour le président américain, alors que les électeurs et observateurs continuent de scruter ses moindres faits et gestes.


 


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