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Gaza : Tony Blair pressenti pour diriger une autorité internationale de transition

Hier 21:12
Gaza : Tony Blair pressenti pour diriger une autorité internationale de transition

L’ancien Premier ministre britannique Tony Blair pourrait faire son retour sur la scène diplomatique internationale en jouant un rôle de premier plan dans une éventuelle autorité de transition à Gaza, rapportent plusieurs médias britanniques. Ce projet s’inscrirait dans le cadre du plan de paix promu par l’administration américaine pour l’après-guerre dans le territoire palestinien.

Selon la BBC et The Economist, l’ex-dirigeant travailliste, qui a occupé Downing Street entre 1997 et 2007, serait pressenti pour diriger cette future « Autorité internationale de transition à Gaza » avec l’appui des Nations unies et de certains pays du Golfe. Le Financial Times ajoute que Tony Blair pourrait également siéger au sein d’un conseil de surveillance rattaché à cette instance.

Une source proche de l’ancien chef du gouvernement a confirmé à l’AFP qu’il travaillait activement sur des propositions pour mettre fin au conflit, tout en soulignant que Tony Blair s’opposait à toute solution impliquant le déplacement définitif des habitants de Gaza. L’idée, a-t-elle précisé, serait de transférer progressivement le pouvoir à l’Autorité palestinienne basée à Ramallah, une fois la période de transition achevée.

D’après The Economist, cette autorité réclamerait un mandat officiel de l’ONU pour être reconnue comme « l’autorité politique et juridique suprême » sur Gaza pendant une durée de cinq ans. Elle serait d’abord installée en Égypte avant d’être transférée dans l’enclave, lorsque les conditions de sécurité le permettront.

Tony Blair n’est pas étranger à la région : entre 2007 et 2015, il avait été envoyé spécial du Quartet pour le Proche-Orient, jouant un rôle de médiateur entre Israéliens et Palestiniens. Toutefois, son image reste entachée par la décision d’engager le Royaume-Uni dans la guerre en Irak aux côtés des États-Unis en 2003, un choix largement contesté dans son pays et critiqué par une enquête indépendante en 2016.

Fin août, il avait participé à une réunion à la Maison Blanche consacrée à « l’après-guerre » à Gaza, aux côtés de Donald Trump et de plusieurs responsables internationaux. Une rencontre qui confirme l’intérêt croissant de Washington à associer l’ancien dirigeant britannique à ses efforts diplomatiques.



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