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Huile d’olive : Les prix reculent au Maroc avant la nouvelle récolte
À quelques semaines du lancement de la campagne de récolte des olives, les prix de l’huile d’olive commencent à enregistrer une baisse progressive sur le marché marocain. Après plusieurs mois de flambée, cette tendance marque une accalmie attendue par les consommateurs comme par les producteurs.
Selon plusieurs distributeurs, le litre d’huile d’olive se vend désormais autour de 64 dirhams, contre des prix dépassant les 80 dirhams il y a encore quelques semaines. Le demi-litre s’échange à environ 32 dirhams, tandis que la bouteille de cinq litres tourne autour de 320 dirhams, selon les relevés effectués dans les grandes surfaces.
Les tarifs varient toutefois selon les marques et les circuits de distribution. Sur les marchés locaux, où les agriculteurs écoulent directement leur production, les prix oscillent entre 60 et 75 dirhams le litre, des niveaux jugés « plus raisonnables » après une année 2024 particulièrement tendue.
Si cette baisse reste relative, elle coïncide avec l’ouverture imminente de la campagne oléicole 2025-2026, prévue entre fin octobre et début novembre, période où les conditions climatiques deviennent propices à la récolte. Les premiers signaux du terrain laissent entrevoir une saison plus favorable que la précédente, marquée, elle, par une faible production et une hausse record des prix.
L’année dernière, la sécheresse et la baisse du rendement des oliveraies avaient obligé le Maroc à recourir à l’importation pour stabiliser le marché intérieur. D’après les chiffres du ministère de l’Industrie et du Commerce, le pays a importé jusqu’à 5.320 tonnes d’huile d’olive entre janvier et juillet 2025, soit 27% du quota exonéré de droits de douane fixé à 20.000 tonnes.
Les professionnels de la filière affichent désormais un optimisme prudent. Dans plusieurs régions productrices, notamment Taza, Taounate, Meknès et Al Haouz, les conditions météorologiques de cette année, plus clémentes que celles de 2024, laissent espérer une récolte de meilleure qualité et des volumes plus importants.
Pour les agriculteurs, cette embellie pourrait rétablir un certain équilibre entre l’offre et la demande, permettant une stabilisation durable des prix sur le marché national. L’objectif, selon plusieurs opérateurs du secteur, est de retrouver des prix accessibles sans compromettre la rentabilité des producteurs.
L’huile d’olive vierge extra, segment haut de gamme du marché, demeure toutefois plus chère : le litre atteint encore 90 dirhams en moyenne, et la bouteille de trois litres avoisine 320 dirhams. Une différence de prix qui s’explique par la qualité supérieure et les procédés de production plus exigeants.
Au-delà des fluctuations de prix, cette période pré-harvest reflète les attentes fortes d’un secteur clé de l’agriculture marocaine, dont la filière oléicole représente un pilier de l’économie rurale et un levier essentiel des exportations agroalimentaires du Royaume.
Les professionnels espèrent que cette nouvelle campagne permettra de renforcer l’autosuffisance nationale et de réduire la dépendance aux importations, tout en garantissant aux consommateurs une huile d’olive de qualité à un prix juste.