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Johnson pour une relation “amicale” avec Bruxelles
Le Royaume-Uni restera l'”ami”, “l’allié” et “le premier marché” de l’Union européenne malgré le Brexit, a assuré jeudi le Premier ministre Boris Johnson après la conclusion avec Bruxelles d’un accord commercial “bon pour toute l’Europe”.
“Nous avons conclu le plus grand accord commercial jusqu’à présent, pour 660 milliards de livres (733 milliards d’euros) par an”, un “accord de libre-échange complet à la canadienne entre le Royaume-Uni et l’Union européenne”, “sans droits de douane, sans quotas”, s’est félicité Boris Johnson lors d’une conférence de presse.
“Je le dis directement à nos amis et partenaires de l’UE: je pense que cet accord signifie une nouvelle stabilité et une nouvelle certitude dans ce qui était une relation parfois acrimonieuse et difficile” pendant près d’un demi-siècle au sein du bloc européen, a déclaré le chef du gouvernement conservateur, qui avait ardemment fait campagne pour le Brexit lors de la campagne de 2016, remportée à 52% par le camp du “Leave”.
“Nous serons votre ami, votre allié, votre soutien et ne l’oublions pas, votre premier marché parce que, même si nous avons quitté l’UE, ce pays reste culturellement, émotionnellement, historiquement, stratégiquement et géopolitiquement attaché à l’Europe”, a-t-il poursuivi.
“C’est un bon accord pour toute l’Europe et pour nos amis et partenaires également”, a-t-il plaidé, soulignant qu’il serait pour l’UE “une bonne chose” d’avoir à ses portes “un Royaume-Uni prospère, dynamique”. “Ce ne sera pas une mauvaise chose si nous, au Royaume-Uni, faisons les choses différemment ou adoptons une approche différente de la législation”, a-t-il ajouté, “à tant d’égards, nos objectifs fondamentaux sont les mêmes”.
“Nous avons repris le contrôle de nos lois, de notre destin”, a-t-il poursuivi, mettant en avant le respect de la volonté des Britanniques exprimée lors du référendum et la souveraineté retrouvée du Royaume-Uni, l’un de ses chevaux de bataille depuis son arrivée au pouvoir en juillet 2019.
La conclusion de cet accord constitue une victoire pour Boris Johnson, triomphant dans les urnes il y a un an avec la promesse de réaliser le Brexit mais qui a depuis passé une année calamiteuse, sa gestion de la pandémie de nouveau coronavirus étant très critiquée.
Source : MAP
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