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L'Arabie saoudite réaffirme son refus de normalisation avec Israël sans un État palestinien
Ryad maintient sa position face aux pressions internationales
L’Arabie saoudite a réaffirmé, ce mercredi, qu’aucune normalisation avec Israël ne serait envisageable sans la création d’un État palestinien indépendant. Cette déclaration intervient en réponse aux propos du Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, qui s’est dit confiant quant à un futur accord entre les deux nations.
Une position ferme et inchangée
Dans un communiqué officiel publié sur la plateforme X, le ministère saoudien des Affaires étrangères a insisté sur l’engagement du royaume en faveur de la cause palestinienne. « L’Arabie saoudite poursuivra sans relâche ses efforts pour établir un État palestinien avec Jérusalem-Est comme capitale et n’établira pas de relations diplomatiques avec Israël sans cela », a-t-il affirmé.
La monarchie du Golfe, acteur influent dans la région, maintient une ligne diplomatique constante sur la question palestinienne, malgré les pressions internationales et les efforts des États-Unis pour favoriser un rapprochement entre Ryad et Tel-Aviv.
Le contexte des tensions régionales
Cette déclaration intervient alors qu’Israël est toujours engagé dans un conflit armé avec le Hamas dans la bande de Gaza, une guerre déclenchée après l’attaque du 7 octobre 2023. Les violences ont renforcé la position de nombreux pays arabes, dont l’Arabie saoudite, en faveur des revendications palestiniennes.
Par ailleurs, Ryad a condamné les politiques israéliennes de colonisation et d’annexion des territoires palestiniens, dénonçant toute tentative de modification du statu quo. « Nous rejetons catégoriquement toute atteinte aux droits du peuple palestinien », a martelé le ministère saoudien des Affaires étrangères.
Un projet de normalisation en suspens
Malgré les efforts des États-Unis pour encourager un rapprochement entre Israël et l’Arabie saoudite, les négociations ont été suspendues après le début de la guerre à Gaza. L’Arabie saoudite aurait conditionné tout accord à des garanties internationales en faveur des Palestiniens, ainsi qu’à des engagements en matière de sécurité et de coopération nucléaire avec Washington.
Les accords d’Abraham, signés en 2020 sous l’égide des États-Unis, avaient permis la normalisation des relations entre Israël et plusieurs pays arabes, dont les Émirats arabes unis, Bahreïn et le Maroc. Cependant, l’Arabie saoudite reste prudente et refuse de s’engager tant que la question palestinienne n’est pas résolue.
Un avenir incertain
Alors que Netanyahu affiche son optimisme quant à une future entente avec Ryad, la position saoudienne semble inflexible. Le royaume se veut le garant des droits palestiniens et ne semble pas prêt à faire de concessions sans avancée concrète en faveur de la création d’un État palestinien.
Dans un contexte de tensions croissantes au Moyen-Orient, l’avenir des relations israélo-saoudiennes reste incertain. Tout accord éventuel dépendra non seulement des décisions de Ryad, mais aussi de l’évolution du conflit israélo-palestinien et des équilibres géopolitiques dans la région.
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