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50 Cent ravive le flow des années 2000 à Mawazine
Pour sa première apparition sur la scène du festival Mawazine, 50 Cent a livré samedi soir un concert devant un public nombreux rassemblé à l’OLM Souissi. L’artiste américain, figure marquante du rap des années 2000, a revisité ses titres les plus emblématiques dans une ambiance empreinte de nostalgie, mais portée par une énergie bien présente.
Le début du concert a été marqué par l’incontournable In Da Club, immédiatement reconnu par le public, qui a repris le refrain en chœur. Ce morceau, sorti en 2003, reste l’un des plus identifiables du rappeur new-yorkais et a suffi à instaurer une atmosphère dynamique dès les premières minutes.
Accompagné de trois musiciens et choristes sur scène, Curtis Jackson – de son vrai nom – a enchaîné les titres connus, tels que P.I.M.P., 21 Questions, Candy Shop ou encore Many Men. Sans mise en scène spectaculaire ni dispositif technologique démesuré, le concert s’est appuyé sur une formule classique : une voix en place, un tempo maîtrisé, et une communication minimale mais directe avec la foule.
L’un des moments les plus sobres et marquants est survenu à mi-parcours, lorsque 50 Cent a tenu à rendre hommage à Pop Smoke, jeune rappeur new-yorkais assassiné en 2020. Un extrait du morceau The Woo a été diffusé, sous un éclairage tamisé. L’instant, silencieux puis applaudi, a constitué une courte parenthèse solennelle dans un programme essentiellement festif.
Tout au long de la performance, l’artiste a livré une prestation fidèle à ce que l’on attend de lui : une présence imposante, une voix grave reconnaissable, et une aisance scénique forgée par plus de deux décennies de carrière. Il n’a pas cherché à séduire par l’esbroufe, mais par la solidité de ses classiques et la rigueur de son interprétation.
Le public marocain, en majorité jeune, a répondu avec enthousiasme. Peu d’interruptions, peu de temps morts : la majorité des spectateurs connaissait les paroles et participait activement, créant une atmosphère dense et homogène. La scène de l’OLM Souissi, habituée aux grands rassemblements, s’est révélée à la hauteur.
À 48 ans, 50 Cent reste une figure active du hip-hop, même si sa présence musicale s’est faite plus discrète ces dernières années au profit d’activités dans la production audiovisuelle et les affaires. Ce concert à Rabat, bien qu’inscrit dans une tournée internationale, marquait un moment inédit au Maroc, apprécié comme tel.
Dans le cadre de cette 20ᵉ édition, organisée sous le Haut Patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, le Festival Mawazine confirme une fois de plus sa capacité à faire cohabiter différents univers musicaux. Après cette soirée, il est clair que le rap américain y a trouvé sa place, sans artifice, mais avec une efficacité certaine.
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