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La FRMF saisit la CAF après une finale controversée face au Nigeria
La finale de la Coupe d’Afrique des Nations féminine 2024 continue de faire couler beaucoup d’encre. Au lendemain d’un match haletant entre le Maroc et le Nigeria, conclu sur une défaite cruelle des Lionnes de l’Atlas (3-2), la Fédération Royale Marocaine de Football (FRMF) a officiellement saisi la Confédération Africaine de Football (CAF) pour contester une décision arbitrale jugée injuste.
Le point de discorde : l’annulation d’un penalty accordé au Maroc en fin de match, à un moment clé où les deux équipes étaient à égalité (2-2). Après consultation du VAR, l’arbitre est revenue sur sa décision, provoquant incompréhension et indignation dans le camp marocain. Pour beaucoup, ce revirement a pesé lourd dans l’issue de la rencontre, offrant une dynamique favorable aux Super Falcons du Nigeria, qui ont ensuite inscrit un troisième but décisif.
Pourtant, les Marocaines avaient entamé la finale de manière brillante, menant 2-0 à la pause devant un public en liesse. Mais la seconde période a vu le Nigeria revenir au score, profitant d’un relâchement physique des joueuses marocaines et d’un arbitrage controversé, selon les observateurs et le staff technique.
Le sélectionneur national Jorge Vilda n’a pas caché sa frustration à l’issue de la rencontre, estimant que son équipe avait été désavantagée par des décisions litigieuses à des moments cruciaux. Une position partagée par la FRMF, qui appelle dans sa réclamation à plus de rigueur, de cohérence et de transparence dans l’utilisation de l’assistance vidéo à l’arbitrage sur le continent.
Cette démarche s’inscrit dans une volonté plus large de défendre les intérêts de la sélection nationale, mais aussi de faire évoluer le cadre d’arbitrage en Afrique, régulièrement remis en cause pour son manque d’uniformité. Elle rappelle également les enjeux croissants liés au développement du football féminin, où l’équité sportive devient un levier essentiel de reconnaissance et de progrès.
Alors que le Nigeria célèbre un nouveau sacre continental, le Maroc, lui, repart avec les honneurs… et un goût amer. La bataille pourrait désormais se poursuivre en coulisses, dans les instances, bien au-delà du terrain.