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La Revue de Presse du Vendredi 31 Mai 2024

La Revue de Presse du Vendredi 31 Mai 2024
Vendredi 31 Mai 2024 - 13:35
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Al Bayane 
M. Bourita met en avant la complémentarité entre les initiatives stratégiques de SM le Roi en faveur des États africains atlantiques et l’initiative chinoise “la ceinture et la route”

Le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, a mis en avant, jeudi à Pékin, la complémentarité entre les initiatives stratégiques lancées par Sa Majesté le Roi Mohammed VI en faveur des États africains atlantiques et l’initiative chinoise “la ceinture et la route” (BRI).

Intervenant à l’ouverture de la 10ème Réunion ministérielle du Forum de coopération sino-arabe, M. Bourita a souligné que les chantiers en cours d’exécution au Maroc, au même titre que les initiatives stratégiques lancées par SM le Roi en faveur des États africains frères atlantiques et du Sahel sont en parfaite complémentarité avec la BRI, en tant que projet stratégique intégré et multidimensionnel.

Il a, en outre, relevé que l’engagement constant du Royaume dans le cadre du Forum de coopération sino-arabe émane de l’amitié ancestrale avec la République populaire de Chine, sous l’impulsion des deux chefs d’État, Sa Majesté le Roi Mohammed VI et Son excellence le président Xi Jinping.

Le ministre a aussi indiqué que le partenariat stratégique entre le Maroc et la Chine, signé par le Souverain et M. Xi Jinping, à l’occasion de la Visite Royale historique à Pékin en mai 2016, s’est traduit par des résultats tangibles avec la multiplication par cinq du volume de l’investissement chinois au Maroc entre 2016 et 2023, alors que celui des échanges commerciaux a doublé durant la même période, faisant ainsi de la Chine le premier partenaire asiatique du Royaume.

Faisant part de la fierté quant au développement soutenu de ces relations, M. Bourita a réaffirmé l’ambition du Maroc à élargir leurs perspectives pour englober des domaines et secteurs prometteurs et à valeur ajoutée, à l’instar du projet de la ville industrielle intelligente “Cité Mohammed VI Tanger Tech”, un projet pionnier qui est sur la bonne voie.

Réélection : Le Maroc brillamment réélu au Comité des droits de l’Homme de l’ONU

Le Royaume du Maroc a été brillamment réélu, en la personne de Mahjoub El Haiba, au Comité desdroits de l’Homme de l’ONU, lors des élections tenues, mercredi à New York, à l’occasion de la 40è réunion des Etats Parties au Pacte international relatif aux droits civils et politiques.

Selon un communiqué du ministère des affaires étrangères, de la coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, la candidature marocaine, élue à une écrasante majorité avec 120 voix pour, était en lice avec quinze autres candidatures pour l’un des neuf postes vacants au sein du Comité pour la période 2025-2028. Cette réélection vient attester, une nouvelle fois, de la crédibilité et de la confiance dont jouit l’action du Royaume, sous la Haute vision de Sa Majesté le Roi, pour la promotion des droits de l’Homme et de leur effectivité, tant à travers les réformes démocratiques entreprises au niveau national, qu’à travers les initiatives qu’entreprend le Maroc sur le plan multilatéral dans ce domaine. Ce succès électoral s’inscrit également dans le cadre de la stratégie que met en œuvre le Maroc, conformément aux Hautes Orientations Royales, pour mettre au service des organes onusiens son expertise et son expérience dans les différents domaines prioritaires de l’action multilatérale, en tant qu’acteur responsable et engagé de la communauté internationale.

Aujourd'hui  Le Maroc 

Situation des barrages au Maroc : assèchement inquiétant et vague de chaleur aggravante

Le Maroc connait une situation de stress hydrique préoccupante. Les réserves des barrages du pays sont en baisse constante, avec un taux de remplissage national de seulement 31,59% au 30 mai 2024, contre 32,53% à la même date l'année dernière.

Le cas du barrage Al Massira, deuxième plus grand réservoir du pays, est particulièrement critique. Son niveau est quasi nul, avec un taux de remplissage d'à peine 1,16% et un volume de seulement 30,81 millions de mètres cubes.

Cette situation est due à la combinaison de plusieurs facteurs, dont le manque persistant de précipitations et la vague de chaleur qui frappe actuellement le pays.

Les autorités appellent à une gestion rationnelle de l'eau et à la mise en place de mesures pour faire face à cette crise.

Priorité à la formation médicale pour un Maroc en bonne santé

Le Chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, a réaffirmé l'engagement du gouvernement à placer la formation médicale au cœur des priorités du projet de l'État social, conformément aux directives de Sa Majesté le Roi Mohammed VI.

Lors d'une rencontre tenue à Marrakech avec les doyens des facultés de médecine et de pharmacie du Royaume, en présence du ministre de l'Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l'Innovation, Abdellatif Miraoui, M. Akhannouch a salué les efforts déployés ces dernières semaines pour réformer le secteur de la formation en santé.

Le Chef du gouvernement a souligné l'existence d'une "vision claire" pour faire avancer la réforme de manière positive et constructive. Cette vision s'appuie sur une concertation étroite avec l'ensemble des acteurs concernés, y compris les doyens des facultés de médecine et de pharmacie.

M. Akhannouch a mis en avant les réalisations concrètes accomplies en matière de réforme de la formation médicale. Il a notamment mentionné la mise en place de nouveaux programmes pédagogiques, l'amélioration des infrastructures des facultés et l'augmentation du nombre de places de formation.

Le Matin du Sahara 

Déclaration du patrimoine : un système à bout de souffle, la Cour des comptes appelle à une refonte profonde

La Cour des comptes tire la sonnette d'alarme sur les lacunes du système actuel de déclaration du patrimoine, censé garantir la probité des élus et des hauts fonctionnaires. Formulaires inadaptés, contrôles insuffisants, sanctions peu dissuasives, et un nombre alarmant de responsables publics qui ne respectent pas leurs obligations : le dispositif est à bout de souffle et nécessite une refonte en profondeur.

La déclaration du patrimoine est un outil essentiel pour prévenir l'enrichissement illicite et les conflits d'intérêts. Or, le système actuel peine à remplir sa mission. Les formulaires ne permettent pas de collecter des informations suffisantes, les contrôles sont limités et les sanctions ne sont pas assez dissuasives.

Plus grave encore, des centaines d'élus et de hauts fonctionnaires ne remplissent même pas leurs obligations de déclaration. Ils échappent ainsi à tout contrôle sur leurs biens et biens immobiliers, fragilisant la confiance dans la gouvernance et la pratique démocratique.

Face à l'ampleur du dysfonctionnement, la Cour des comptes a lancé une campagne de régularisation massive. Des menaces de sanctions ont permis à des centaines de responsables de se mettre en conformité. Si cette mesure envoie un signal fort sur l'impératif de transparence, elle ne résout pas les problèmes structurels du système.

Le Maroc met en avant son expérience en matière d'éducation et d'inclusion financières au Gitex Africa

Lors d'un panel tenu dans le cadre du Gitex Africa à Marrakech, la directrice du Département surveillance des systèmes et moyens de paiement et inclusion financière à Bank Al-Maghrib, Hakima El Alami, a souligné le rôle crucial de l'inclusion financière dans la promotion du développement économique, la réduction des inégalités et le renforcement de la cohésion sociale.

Consciente de l'importance de l'éducation financière, Bank Al-Maghrib a créé en 2013 la Fondation marocaine pour l'éducation financière. Cette initiative a joué un rôle central dans la consolidation du secteur financier et l'engagement auprès des acteurs publics pour promouvoir l'inclusion financière.

Capitalisant sur l'expérience de la Fondation, Bank Al-Maghrib a élaboré la Stratégie nationale d'inclusion financière. Cette stratégie vise à identifier et à cibler les segments exclus et mal desservis par les services financiers, notamment les femmes, les populations rurales, les jeunes, les populations à faibles revenus et les très petites entreprises.

La Stratégie nationale d'inclusion financière s'est fixée des objectifs à moyen (2023) et long termes (2030) pour améliorer les niveaux d'inclusion et réduire les inégalités d'accès aux services financiers.

Les Inspirations Eco 

La pastèque flambe à 7 DH : sécheresse, restrictions d'eau et production en berne

Le prix de la pastèque s'envole sur les marchés marocains, atteignant actuellement 7 DH le kilo. Cette hausse importante est la conséquence directe de la sécheresse qui sévit dans le pays et des restrictions d'eau imposées à certaines cultures, dont la pastèque.

Selon Rachid Benali, président de la Confédération marocaine de l'agriculture et du développement rural (COMADER), la rareté de la pastèque sur les marchés est due aux mesures prises par les autorités l'hiver dernier pour limiter, voire suspendre, les cultures de pastèque en raison du manque de pluies.

Les régions semi-arides, comme Zagora et Tata, principales productrices de pastèque, ont été les plus durement frappées par la sécheresse et les restrictions d'eau. La production annuelle de pastèque, qui dépasse généralement 742.000 tonnes, risque d'être considérablement impactée cette année.

Malgré la rareté, des pastèques sont encore disponibles sur les marchés, mais les prix risquent de continuer à flamber et la disponibilité tout au long de l'été n'est pas garantie.

Dans les régions où les cultures de pastèques ont été restreintes, les agriculteurs ont opté pour des cultures de substitution, comme les oignons, les courgettes et d'autres légumes. La question se pose désormais de savoir si le gouvernement va opter pour des importations de pastèques pour en garantir la disponibilité. Les pays voisins comme la Mauritanie et le Sénégal pourraient être des solutions d'approvisionnement, d'autant plus qu'ils commencent à concurrencer le Maroc sur ses marchés d'exportation en Europe.

Le Tour du Maroc cycliste : un retour tant attendu pour la promotion du Royaume

Après une pause imposée par la pandémie de COVID-19 et le séisme d'Al-Haouz, le Tour du Maroc cycliste reprend son envol, ravivant la passion des amateurs de ce sport et contribuant à la promotion des atouts du Royaume.

Placé sous le Haut Patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, le Tour du Maroc s'élancera de Laâyoune le 31 mai pour sillonner 1680 km à travers des paysages naturels et biologiques d'une grande diversité, traversant des villes et sites classés patrimoine de l'humanité par l'UNESCO jusqu'à son arrivée à Casablanca le 9 juin.

Le Tour du Maroc, inscrit au calendrier de l'Union cycliste internationale (UCI Africa Tour), est l'un des plus anciens tours au monde, avec une première édition organisée en 1916 et un statut officiel depuis 1937. Cette édition 2024 sera l'occasion de mettre en lumière les potentialités du Maroc en matière d'organisation de grands événements internationaux, tout en valorisant les richesses économiques, sociales et culturelles du pays, en particulier dans les provinces du sud en plein essor.

Le parcours de cette édition est conçu pour offrir aux coureurs un maximum de défis et d'obstacles variés. Les participants marocains, qui ont déjà brillé par le passé, auront toutes leurs chances de s'illustrer face à des sélections et équipes venues d'Égypte, du Bénin, du Burkina Faso, d'Allemagne, de France, de Roumanie, de Croatie, de Turquie, du Portugal, des Philippines, des États-Unis, du Royaume-Uni, du Luxembourg et du Japon.

Liberation 

Malgré la conjoncture mondiale, les fonds d'investissement internationaux lorgnent l'Afrique et le Maroc

Yassine Laghzioui, CEO du fonds d'investissement UM6P Ventures, a annoncé un regain d'intérêt des fonds d'investissement internationaux pour l'Afrique, et plus particulièrement pour le Maroc. Cette tendance se dessine malgré la conjoncture économique mondiale actuelle.

Lors d'un atelier tenu dans le cadre du Gitex Africa Morocco, M. Laghzioui a affirmé que plusieurs fonds d'investissement, en plus des fonds locaux, sont déterminés à investir sur le continent africain. Cette confiance s'explique par la conviction du potentiel de l'Afrique et de ses compétences.

L'offre marocaine attire particulièrement les investisseurs grâce à ses solides infrastructures, ses services logistiques et numériques de qualité, ainsi qu'au rôle pionnier de l'UM6P en matière de recherche et développement.

L'Opinion 

Le Maroc récupère 10 avions pour renforcer sa flotte nationale et relancer le transport aérien intérieur

Face aux prix exorbitants des avions sur le marché mondial et à la pénurie qui sévit, le gouvernement marocain a pris la décision de récupérer 10 appareils vendus par Royal Air Maroc (RAM) sous l'ancien gouvernement PJD. Cette initiative vise à consolider la flotte nationale, à booster le transport aérien intérieur et à relancer le secteur touristique.

Le ministre des Transports et de la Logistique, Mohamed Abdeljalil, a dénoncé la flambée des prix des avions sur le marché international, rendant l'acquisition de nouveaux appareils à des tarifs raisonnables difficile, voire impossible. Cette situation risque d'entraîner des tarifs aériens élevés, dissuadant la clientèle et laissant les avions à moitié vides.

M. Abdeljalil a rappelé la décision du précédent gouvernement de demander à RAM de restituer 10 avions pour des raisons financières liées à la crise de la Covid-19. Face à la pénurie actuelle et à l'importance de renforcer le transport aérien intérieur, le gouvernement actuel a décidé de récupérer ces avions.

Finance News Hebdo 

IRESEN et HIF Global propulsent le Maroc vers une mobilité durable avec des e-carburants

Dans une étape majeure vers des transports plus propres au Maroc, un véhicule Porsche a été ravitaillé avec succès en carburant de synthèse produit à partir d'hydrogène vert et de CO2 recyclé. Cette démonstration inédite, réalisée par l'Institut de recherche en énergie solaire et énergies nouvelles (IRESEN) en collaboration avec HIF Global, leader mondial dans la production d'hydrogène décarboné, symbolise l'engagement du Maroc pour une mobilité durable.

Ce ravitaillement exclusif marque une avancée considérable dans le domaine des e-carburants, ces carburants de nouvelle génération issus de procédés bas carbone. Ils offrent un moyen prometteur de réduire drastiquement l'empreinte environnementale des transports routiers, en s'inscrivant dans la transition énergétique tant attendue.

Cette prouesse technologique a eu lieu en marge du Salon E-FUELS de Rabat, un événement stratégique qui a réuni près de 400 experts mondiaux les 24 et 25 mai. L'occasion de se pencher sur les dernières innovations et les vastes perspectives offertes par la filière des carburants de synthèse pour décarboner les transports.

 

 

 


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