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La Syrie rejette une demande algérienne de libération de prisonniers
Le président syrien, Ahmed Al-Sharaa, a officiellement rejeté une demande de l’Algérie visant à libérer des soldats algériens et des combattants du front Polisario capturés lors de la chute du régime de Bashar al-Assad. Selon les informations rapportées par la radio française Monte Carlo Doualiya, cette requête avait été formulée par le ministre algérien des Affaires étrangères, Ahmed Attaf, lors d’une visite diplomatique à Damas.
Ahmed Al-Sharaa a informé son homologue algérien que les officiers et soldats algériens, ainsi qu’environ 500 combattants du Polisario, seraient jugés avec les forces restées fidèles à Bashar al-Assad. Le président syrien a insisté sur le fait que ces prisonniers seront traités conformément aux normes internationales relatives aux prisonniers de guerre, conformément aux conventions en vigueur.
Cette réponse ferme de Damas a suscité un certain malaise, perceptible dans les déclarations du ministre algérien. Ce dernier a exprimé son mécontentement face à la décision syrienne, révélant les tensions sous-jacentes dans les relations entre les deux nations.
La capture de ces prisonniers, incluant des soldats algériens et des miliciens du Polisario, met en lumière la complexité des relations diplomatiques dans une région marquée par des conflits persistants et des alliances fluctuantes. L’implication de combattants étrangers, tels que les miliciens du Polisario, dans les conflits syriens soulève également des questions sur le rôle de l’Algérie et ses relations avec le Front Polisario, mouvement contesté dans la région du Sahara.
Cette situation délicate pourrait accentuer les tensions entre Alger et Damas, déjà marquées par des divergences sur plusieurs dossiers régionaux. Alors que la Syrie tente de redéfinir ses alliances dans un contexte post-guerre civile, ce refus de céder aux demandes algériennes témoigne de la volonté de Damas d’affirmer son autorité et de respecter les processus judiciaires qu’elle considère légitimes.
Les prochains développements sur ce dossier seront cruciaux pour évaluer l’impact de cette décision sur les relations bilatérales entre la Syrie et l’Algérie, ainsi que sur les dynamiques géopolitiques dans la région. En attendant, le sort des prisonniers algériens et des miliciens du Polisario demeure suspendu aux tribunaux syriens et à l’évolution des négociations diplomatiques.