Pour changer de lieu

  • alSobh
  • alChourouq
  • alDohr
  • alAsr
  • alMaghrib
  • alIchae

Suivez-nous sur Facebook

Les étudiants en médecine maintiennent la pression : un sit-in prévu le 7 septembre à Casablanca

Jeudi 05 - 12:36
Les étudiants en médecine maintiennent la pression : un sit-in prévu le 7 septembre à Casablanca

Face à un rejet catégorique de la proposition du gouvernement, les étudiants en médecine et pharmacie ont annoncé une nouvelle manifestation pour le samedi 7 septembre 2024. Ce sit-in se déroulera à 17h devant la Faculté de médecine et de pharmacie de Casablanca, en signe de protestation contre l’inaction des ministères de l’Enseignement supérieur et de la Santé.

Un bras de fer qui dure

Depuis près de neuf mois, les étudiants en médecine et pharmacie sont engagés dans un mouvement de contestation visant à dénoncer une réforme qu’ils jugent incomplète. Leur principal grief porte sur l’absence de dialogue constructif de la part des autorités, malgré des mois de revendications et un boycott des examens de rattrapage du deuxième semestre en juillet dernier. Dans un communiqué, les étudiants ont critiqué la politique de "sourde oreille" adoptée par les ministères, les accusant de ne pas prendre au sérieux leurs demandes.

Les revendications des étudiants

Les étudiants, souvent qualifiés de "futures blouses blanches", réclament une réforme du cursus qui prenne en compte leurs conditions de formation et qui garantisse leurs droits ainsi que leur dignité professionnelle. « Nous ne voulons pas être les victimes d’une réforme inachevée », ont-ils affirmé, tout en se déclarant ouverts à un dialogue sincère pour résoudre la crise.

Ils craignent que les réformes proposées, notamment dans le cadre de la restructuration du système de santé national, ne tiennent pas compte des besoins réels des futurs médecins et pharmaciens. « Nous sommes le pilier du futur système de santé du pays, et il est essentiel que nos préoccupations soient entendues », ont-ils ajouté.

Une proposition ministérielle rejetée

Face à la crise, le gouvernement avait proposé une solution aux étudiants qui ont boycotté les examens de rattrapage. Il s'agissait d'une session supplémentaire au deuxième semestre pour compenser les examens du premier semestre. Cependant, cette proposition a été catégoriquement rejetée par la Commission nationale des étudiants en médecine et en pharmacie, qui y voit une tentative de diviser le mouvement étudiant.

À l’approche du sit-in du 7 septembre, la tension reste vive. Les étudiants continuent de mobiliser leurs troupes pour faire entendre leurs revendications, espérant obtenir une réponse sérieuse et concrète de la part des autorités.


Lire aussi