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LGV Sud : l’état exproprie 62,7 hectares à Rhamna pour faire avancer le projet ferroviaire
L’extension de la Ligne à grande vitesse (LGV) vers le sud du Maroc franchit une nouvelle étape décisive. Un décret d’expropriation d’envergure, publié dans le Bulletin officiel n°5867, acte la réquisition de 62,7 hectares de terrains dans la province de Rhamna. Cette opération s’inscrit dans le cadre du prolongement de la LGV reliant Kénitra à Marrakech, en passant par Casablanca.
Les terrains concernés, représentant environ 627 400 m², s’étendent sur 4,2 kilomètres linéaires et sont répartis dans sept sections cadastrales. Ils traversent notamment les douars de Sidi Ali, Skhour Rhamna et Ouled Hassoun. Cette surface équivaut à près de 88 terrains de football, illustrant l’ampleur de l’opération. Les parcelles touchées incluent aussi bien des terres agricoles irriguées que des espaces à vocation pastorale, soulignant l’impact potentiel sur les usages traditionnels du sol.
Ce nouveau décret vient également rectifier une erreur topographique publiée précédemment dans le Bulletin officiel n°5813, concernant une mauvaise localisation kilométrique du tracé prévu.
L’Office national des chemins de fer (ONCF), en charge du projet, peut désormais lancer les procédures d’indemnisation conformément au dahir du 3 mars 1914 relatif aux expropriations pour cause d’utilité publique. Cette base juridique permet à l’établissement public d’engager officiellement les démarches administratives avec les propriétaires concernés.
Les travaux de terrassement, première phase concrète du chantier, devraient démarrer au début du second semestre 2025. Ils mobiliseront en moyenne plus de 220 ouvriers sur le site, selon une source proche du maître d’ouvrage. Une mobilisation qui marque le passage à une phase opérationnelle du projet, attendu de longue date pour désenclaver davantage le sud du pays et réduire les temps de trajet entre les grandes métropoles.
Ce projet de grande envergure, structurant pour l’aménagement du territoire, s’inscrit dans la stratégie nationale de modernisation des infrastructures de transport et dans une volonté affirmée de connecter les régions à fort potentiel économique.