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Drame à El Jadida : une mère et trois enfants périssent par noyade

08:11

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Un nouveau drame endeuille les plages marocaines. Le mardi 15 juillet 2025, une sortie familiale sur une plage non surveillée à Douar El Fouqara, relevant de la commune d’El Attaouia dans la province de El Jadida, a viré à la tragédie. Une mère de famille, âgée de 42 ans, ses deux enfants et sa nièce ont perdu la vie, emportés par les vagues.

Selon les premières informations recueillies sur place, la mère a tenté de sauver son enfant et sa nièce, happés par une mer agitée. Son deuxième fils, pris de panique mais animé par le courage, a à son tour tenté de porter secours à ses proches avant d’être lui aussi emporté. Tous quatre ont péri noyés.

Alertées, les équipes de la protection civile, épaulées par les éléments de la gendarmerie royale et les autorités locales, ont lancé des opérations de recherche qui ont permis de repêcher les corps. Les dépouilles ont été transférées à la morgue de l’hôpital provincial Mohammed V de El Jadida, dans une atmosphère lourde de douleur et de consternation.

Cette tragédie relance une fois de plus le débat sur la sécurité des plages au Maroc, en particulier celles situées en dehors des circuits balnéaires officiels. Chaque été, des drames similaires surviennent, révélant un laxisme persistant : plages non surveillées, absence de maîtres-nageurs, manque de signalisation, et déficit criant de sensibilisation du public aux dangers de la mer.

Alors que la saison estivale bat son plein, de nombreuses familles continuent de fréquenter des plages sauvages, attirées par la tranquillité des lieux mais inconscientes des risques mortels. Pourtant, des solutions simples — comme la présence de sauveteurs, une signalétique claire ou des campagnes de prévention ciblées — pourraient éviter ces pertes humaines inacceptables.

Combien faudra-t-il encore de victimes pour que les pouvoirs publics prennent les mesures nécessaires ? La mer, aussi majestueuse soit-elle, ne pardonne pas l’imprudence. Et l’été, saison de joie et de retrouvailles, ne devrait jamais se transformer en saison de deuil.