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Maroc : Une croissance soutenue par les services et l’extractif au T2-2025
Au deuxième trimestre de l’année 2025, l’économie marocaine maintient son cap ascendant avec une croissance estimée à 4,6 % en glissement annuel, selon les dernières estimations du Haut-Commissariat au Plan (HCP). Ce dynamisme économique repose essentiellement sur la vigueur des secteurs non agricoles, notamment les services et l’extraction minière, dans un contexte global toujours marqué par des tensions sur les marchés internationaux.
Depuis 2022, les services connaissent une accélération remarquable, surpassant les performances enregistrées entre 2010 et 2019. Cette tendance reflète une mutation structurelle de l’économie marocaine, portée par le tourisme, les technologies de l'information et d'autres services à forte valeur ajoutée.
Parallèlement, le secteur extractif s’illustre par une performance robuste, portée par une demande internationale soutenue en phosphate brut. La conjoncture mondiale, marquée par la persistance des tensions sur les prix des fertilisants, a favorisé une hausse significative des exportations marocaines, consolidant la place stratégique du Royaume dans ce domaine.
La construction, quant à elle, enregistre une embellie de 6,8 %, dynamisée par les grands chantiers d’infrastructures en cours à travers le pays. Ces projets structurants, allant du logement aux voies de communication, stimulent l’activité et l’emploi.
Côté agricole, la croissance se poursuit à un rythme de 4,7 %. Toutefois, les résultats sont contrastés selon les filières. Si les céréales, les cultures maraîchères de saison et les plantes sucrières tirent profit de conditions favorables dans les zones irriguées, certaines cultures sensibles comme les rosacées et oléagineuses pâtissent des irrégularités climatiques, notamment les températures élevées et un déficit pluviométrique marqué.
La production animale, toujours en repli depuis 2022, reste en deçà de son potentiel, bien que l’aviculture montre quelques signes de reprise.
Dans l’ensemble, la valeur ajoutée des branches d’activité affiche une croissance stable, proche de celle enregistrée au premier trimestre (+4,5 %). À noter que durant ce premier trimestre, la croissance avait atteint 4,8 %, grâce au rebond du secteur agricole et à la bonne tenue des secteurs secondaire et tertiaire.
Le HCP souligne également le rôle majeur de la demande intérieure, qui a contribué à hauteur de 8,5 points à la croissance du PIB au T1-2025 — un pic jamais atteint depuis la période de rattrapage post-Covid. En revanche, la demande extérieure nette poursuit sa tendance baissière, amputant la croissance de près de 4 points, traduisant un essoufflement des exportations face à des importations soutenues.
Ainsi, malgré les défis climatiques et les incertitudes internationales, l’économie marocaine semble s’appuyer sur des ressorts solides pour maintenir sa dynamique, notamment grâce à la diversification de ses moteurs de croissance.