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"Marteau de minuit" : Les États-Unis frappent durement les sites nucléaires iraniens

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"Marteau de minuit" : Les États-Unis frappent durement les sites nucléaires iraniens
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Dans un geste militaire audacieux, les États-Unis ont mené samedi une attaque aérienne d'envergure contre trois sites nucléaires stratégiques en Iran. Surnommée « Marteau de minuit », cette opération ultra-secrète a été saluée par Washington comme un « succès spectaculaire », marquant un tournant majeur dans les tensions entre les deux pays.

Une opération chirurgicale et furtive

Le raid, selon les responsables militaires américains, a impliqué plus de 125 aéronefs, dont des bombardiers furtifs B-2, des chasseurs de quatrième et cinquième génération, des avions de ravitaillement, de renseignement et de surveillance, ainsi qu’un sous-marin équipé de missiles de croisière. Les frappes ont visé les installations nucléaires de Fordo, Natanz et Ispahan, soupçonnées d’abriter des programmes sensibles liés à l’enrichissement de l’uranium.

Le général Dan Caine, chef d’état-major, a détaillé la chronologie de cette opération. Entre 18h40 et 19h05 (heure de Washington), les sites ont été frappés avec précision. Le clou de l’attaque : l’utilisation des bombes anti-bunker GBU-57, d’un poids de 13 tonnes, capables de pénétrer profondément les structures souterraines avant d’exploser. Une première dans l’histoire des opérations militaires américaines.

Tactiques de diversion et surprise totale

Pour maintenir l'effet de surprise, l’armée américaine a orchestré une manœuvre de diversion sophistiquée. Certains bombardiers ont simulé des routes vers le Pacifique, pendant que le groupe principal de sept B-2 Spirit filait vers l’Iran, dans le silence radio le plus strict. Cette tromperie, connue uniquement d’un cercle restreint de décideurs à Washington et au QG du Centcom à Tampa, a permis aux avions de traverser les défenses iraniennes sans être détectés.

Un sous-marin positionné dans la région a également joué un rôle crucial en lançant une salve de missiles Tomahawk sur Ispahan, une action planifiée pour conclure l’opération tout en conservant l'effet de surprise jusqu’à la dernière seconde.

Une riposte à un programme nucléaire controversé

L’opération intervient dans un contexte où les puissances occidentales, aux côtés d’Israël, redoutent une possible militarisation du programme nucléaire iranien. Le président américain Donald Trump, après plusieurs jours de silence stratégique, a confirmé samedi l’attaque, justifiant l’action par la nécessité de « stopper l’escalade inacceptable » du régime iranien.

La notification du Congrès américain n’est intervenue qu’après le retrait des avions hors de l’espace aérien iranien, soulignant la nature exceptionnelle et risquée de cette opération.

Et maintenant ?

Si les premières évaluations font état de "destructions extrêmement graves", les autorités américaines ont précisé que l’analyse complète des dégâts prendra du temps. De son côté, l’Iran n’a pas encore réagi officiellement, bien que des mouvements militaires aient été observés près des sites ciblés.

Cette opération sans précédent ouvre une nouvelle phase dans le bras de fer entre Téhéran et Washington, et laisse présager d’éventuelles escalades dans une région déjà marquée par de fortes tensions géopolitiques.

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