-
21:21
-
20:46
-
20:25
-
20:00
-
19:48
-
19:31
-
19:00
-
18:45
-
18:30
-
18:03
-
17:45
-
17:30
-
17:00
-
16:44
-
16:30
-
16:25
-
16:11
-
16:00
-
15:51
-
15:45
-
15:27
-
15:19
-
15:00
-
14:53
-
14:47
-
14:45
-
14:22
-
14:20
-
14:00
-
13:41
-
13:24
-
13:16
-
13:14
-
13:13
-
13:08
-
13:00
-
12:44
-
12:26
-
12:02
-
12:00
-
11:35
-
11:26
-
11:19
-
11:16
-
11:00
-
10:54
-
10:25
-
10:10
-
10:00
-
09:49
-
09:45
-
09:38
-
09:23
-
09:07
-
09:04
-
09:00
-
08:50
-
08:45
-
08:14
-
08:05
-
08:03
-
08:00
-
07:40
-
07:29
-
07:29
-
07:23
-
07:12
Suivez-nous sur Facebook
Neuf anciens directeurs des CDC dénoncent la gestion de Robert Kennedy Jr
Neuf anciens directeurs des Centres pour le contrôle et la prévention des maladies (CDC) ont adressé lundi une lettre ouverte accusant le ministre de la Santé, Robert Kennedy Jr, de « mettre en danger la santé de tous les Américains ». Ces anciens responsables, ayant servi sous différents présidents américains de Jimmy Carter à Donald Trump, critiquent sévèrement la politique menée par Kennedy, connu pour ses positions antivaccins.
Cette prise de position marque un nouveau point de rupture dans la crise qui oppose le ministre au principal organisme national de santé publique. La semaine précédente, la tension avait culminé avec le limogeage de la directrice Susan Monarez, remerciée moins d’un mois après sa nomination. Selon ses avocats, elle aurait refusé d’entériner des directives jugées « non scientifiques et dangereuses ».
Dans leur lettre publiée par le New York Times, les neuf anciens dirigeants alertent sur une « idéologisation » inquiétante des politiques de santé. Ils accusent Kennedy d’avoir licencié des milliers de fonctionnaires, réduit drastiquement des programmes vitaux pour la lutte contre le cancer, les maladies cardiovasculaires, les AVC, la pollution au plomb ou encore les violences domestiques. « Ce qu’il a fait aux CDC ne ressemble à rien de ce que notre pays a connu », insistent-ils.
La polémique a pris une ampleur politique : le sénateur Bernie Sanders a appelé à la démission immédiate du ministre, dénonçant un risque de « destruction » de l’appareil sanitaire américain. Dans le même temps, la Maison Blanche s’apprête à nommer Jim O’Neill, proche collaborateur de Kennedy et ancien financier de la tech, comme directeur par intérim des CDC.
Pour de nombreux observateurs, cette crise illustre la fragilité d’une institution autrefois considérée comme un pilier de la santé publique mondiale. Le débat autour de la politisation des décisions sanitaires s’annonce désormais central dans les prochains mois aux États-Unis.