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Processus de paix à Gaza : une réunion internationale prévue en Floride
Le Qatar et l’Égypte, médiateurs clés et garants du cessez-le-feu à Gaza, ont récemment exhorté les parties concernées à engager la prochaine étape du plan proposé par le président américain. Cette initiative intervient alors que le territoire palestinien demeure marqué par deux années de guerre et une situation humanitaire toujours critique.
Dans ce contexte, une réunion diplomatique est prévue vendredi en Floride, réunissant des représentants des États-Unis, du Qatar, de l’Égypte et de la Turquie. Selon des sources américaines, l’émissaire Steve Witkoff y représentera Washington. Cette rencontre doit permettre d’examiner les prochaines étapes du processus pour Gaza, alors que Donald Trump séjourne dans sa résidence de Mar-a-Lago pour les fêtes de fin d’année.
Le président américain a par ailleurs indiqué qu’une rencontre avec le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou était envisagée prochainement. « Il voudrait me voir », a déclaré Donald Trump, laissant entendre que cette entrevue pourrait également se tenir en Floride.
La phase suivante du plan américain, soutenue par le Qatar et l’Égypte, prévoit plusieurs mesures majeures : le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l’armée israélienne de l’ensemble du territoire de Gaza, la mise en place d’une autorité de transition ainsi que le déploiement d’une force internationale chargée de stabiliser la région.
Malgré l’entrée en vigueur d’un cessez-le-feu en octobre entre Israël et le Hamas, celui-ci reste fragile. Les deux camps s’accusent régulièrement de violations, tandis que les besoins humanitaires de la population gazaouie demeurent considérables. Dans ce contexte tendu, Donald Trump a néanmoins affirmé, lors de son allocution de fin d’année, avoir instauré la paix au Moyen-Orient « pour la première fois depuis 3000 ans », une déclaration accueillie avec prudence par de nombreux observateurs.
La Turquie participera également aux discussions, représentée par son ministre des Affaires étrangères Hakan Fidan. Le président turc Recep Tayyip Erdogan a réaffirmé, de son côté, que son pays se tenait « fermement aux côtés des Palestiniens », soulignant le rôle que souhaite jouer Ankara dans les équilibres régionaux à venir.