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Rebond des crédits bancaires à l’équipement : une croissance à double vitesse
À fin mai 2025, le secteur bancaire marocain affiche une dynamique positive avec une progression globale de 5,4 % des encours de crédits, atteignant 1 157,3 milliards de dirhams. Cette évolution, révélée par les dernières statistiques monétaires de Bank Al-Maghrib et analysée par BMCE Capital Global Research, témoigne d’un regain d’activité économique, porté principalement par une forte hausse des prêts à l’équipement.
Le crédit à l’équipement, moteur essentiel de cette croissance, connaît une augmentation spectaculaire de 19,5 % sur un an, pour atteindre un encours de 253,6 milliards de dirhams. Cette tendance s’explique notamment par la revitalisation de plusieurs secteurs industriels et les effets des politiques publiques visant à stimuler l’investissement productif et les infrastructures stratégiques.
Cependant, cette embellie ne s’étend pas à l’ensemble des segments de crédit. Les crédits de trésorerie, essentiels pour les besoins de liquidité à court terme des entreprises, reculent de 0,4 % sur un an et de près de 6 % depuis fin 2024. Selon les experts, cette baisse traduit une gestion plus rigoureuse des fonds de roulement face à la hausse des taux d’intérêt, ainsi qu’une prudence accrue dans l’octroi de crédits.
Par ailleurs, les créances diverses sur la clientèle affichent un recul notable de 4,4 % sur un an, s’établissant à 171,5 milliards de dirhams, avec une chute de près de 13 % depuis le début de l’année. Ce phénomène traduit une réorientation du crédit bancaire vers des segments plus sécurisés, signe d’une prudence grandissante face aux risques.
Le secteur immobilier conserve une croissance modérée, avec une hausse annuelle de 3,2 % et un encours global de 315,7 milliards de dirhams. Les crédits à l’habitat progressent de 2,5 %, tandis que les prêts aux promoteurs immobiliers rebondissent de 6,9 %, indiquant un retour partiel du dynamisme dans ce secteur après une période de ralentissement.
Enfin, les crédits à la consommation enregistrent une augmentation mesurée de 2,5 %, atteignant 59,8 milliards de dirhams. Cette évolution stable reflète un regain de confiance des ménages, malgré les fragilités persistantes du pouvoir d’achat.
En somme, si le secteur bancaire marocain montre des signes de reprise, cette croissance s’accompagne d’un recentrage prudent sur des crédits jugés plus sûrs, dans un contexte de tensions économiques et financières qui invitent à la vigilance.
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