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Reconduction du budget 2024 : le gouvernement joue la carte de la continuité
En attendant l’adoption d’un budget pour 2025, le gouvernement a choisi de reconduire, à l’identique, les autorisations d’engagement prévues par la loi de finances initiale de 2024. Cette décision, officialisée par un décret publié au Journal officiel le mardi 31 décembre, intervient dans un contexte de tensions politiques autour du projet de loi de finances pour l’année à venir.
Une mesure de transition
Conformément à une loi spéciale promulguée le 20 décembre, le décret en question permet aux ministères de fonctionner avec des crédits identiques à ceux prévus dans le budget initial de 2024. Cette mesure transitoire offre au gouvernement une certaine stabilité budgétaire en attendant que le Parlement adopte un nouveau texte pour 2025.
Selon les estimations présentées par l’ancien gouvernement de Michel Barnier, ce budget reconduit représente des dépenses de l’État évaluées à 492,9 milliards d’euros. Cependant, cette somme est nettement supérieure aux projections initiales qui visaient à réaliser des économies de plus de 7 milliards d’euros pour réduire le déficit public.
Un budget 2025 en suspens
L’examen du projet de loi de finances pour 2025 avait été interrompu suite à la censure du gouvernement Barnier, conséquence de son recours à l’article 49.3 de la Constitution pour tenter de faire adopter le texte sans vote. Ce blocage institutionnel a repoussé les débats budgétaires à début 2024.
François Bayrou, le Premier ministre actuel, a annoncé que le gouvernement espère faire adopter le budget à la mi-février, bien qu’il admette ne pas pouvoir garantir un tel calendrier. « Nous repartirons de la copie qui avait été votée au Parlement avant la censure », a-t-il précisé, affichant une volonté de compromis pour surmonter les blocages politiques.
Une stratégie pragmatique
La reconduction du budget 2024 illustre une stratégie de pragmatisme face à l’impasse politique actuelle. En choisissant de maintenir les dépenses publiques à un niveau identique, le gouvernement évite les perturbations administratives et garantit la continuité des services de l’État.
Toutefois, cette approche pourrait soulever des critiques, notamment de la part de ceux qui jugent urgent de réduire le déficit public ou de réévaluer certaines priorités budgétaires. Alors que les débats reprendront dans les semaines à venir, la gestion budgétaire de 2025 s’annonce comme un test crucial pour le gouvernement Bayrou et sa capacité à rallier une majorité autour de ses propositions.
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