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Résilience sectorielle : le Maroc confirme sa solidité face aux turbulences mondiales
Dans un contexte international marqué par les tensions géopolitiques, la montée du protectionnisme et les chocs climatiques, le Maroc se distingue par une stabilité remarquable. C’est ce que révèle l’« Atlas sectoriel 2025 » d’Allianz Trade, qui évalue les risques pesant sur 18 secteurs dans 70 pays. Le Royaume y affiche un profil équilibré, avec des filières stratégiques qui résistent mieux que celles de nombreux voisins.
Le Maroc, un profil résilient
Le rapport souligne que le Maroc ne compte aucun secteur classé en risque élevé, une performance notable pour la région Afrique/Moyen-Orient. Quatre secteurs se démarquent par un risque faible : la pharmacie, l’agroalimentaire, les services informatiques et les télécommunications. Leur solidité s’explique par une demande soutenue, des investissements croissants et une transition numérique accélérée.
Dix secteurs sont toutefois jugés à risque moyen, parmi lesquels l’automobile – premier pôle exportateur du pays –, la chimie, l’énergie, le commerce de détail, l’électronique et les équipements de transport. Ces filières stratégiques font face à une hausse des coûts de production et à une forte dépendance vis-à-vis des marchés extérieurs.
Enfin, quatre secteurs apparaissent sensibles : la construction, le transport, le textile et les métaux. La construction reste contrainte par les coûts financiers et la cyclicité de la demande, tandis que le textile subit la réorganisation mondiale des chaînes d’approvisionnement et les exigences environnementales accrues des donneurs d’ordre européens.
Une comparaison régionale favorable
La résilience marocaine prend tout son relief face aux performances régionales. L’Algérie compte neuf secteurs sensibles et l’Afrique du Sud présente quatre secteurs à haut risque et sept sensibles. Dans ce paysage, le Maroc se distingue par une stabilité plus marquée, bien que des vulnérabilités persistent.
Des tendances mondiales contrastées
À l’échelle internationale, le rapport note une fragilisation des secteurs stratégiques. L’automobile illustre cette tendance, touchée par la faiblesse de la demande et la montée des barrières douanières. L’agroalimentaire, l’électronique, la pharmacie et les métaux enregistrent également des dégradations de notation, témoignant de la fragilité des chaînes de valeur mondiales.
Cependant, certains secteurs profitent encore de dynamiques structurelles. L’agroalimentaire reste porté par une consommation soutenue, malgré les aléas climatiques, tandis que l’électronique bénéficie de la montée en puissance de l’intelligence artificielle, même si la rivalité sino-américaine accroît l’incertitude.
Une économie mondiale à deux vitesses
Enfin, Allianz Trade observe une divergence marquée entre les deux côtés de l’Atlantique. Aux États-Unis, les bénéfices des entreprises du S&P 500 ont progressé de 12 % au deuxième trimestre 2025, portés par la finance et la technologie. En Europe, la hausse se limite à 4,3 %, freinée par un euro fort et par les droits de douane américains.
Le rapport conclut que les prochains trimestres seront décisifs pour mesurer la capacité des États-Unis à maintenir leur dynamique et pour savoir si l’Europe peut se renforcer en vue d’une reprise plus solide à l’horizon 2026.