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Tensions commerciales Chine-Europe : le secteur automobile en alerte
Sous la menace d'une escalade des tensions commerciales entre la Chine et l'Europe, le secteur automobile est en ébullition. En réponse à une possible augmentation des droits de douane européens sur les véhicules électriques chinois, Pékin se prépare à une riposte. D'après une source d'information locale, les taxes d'importation pourraient grimper jusqu'à 25% sur les grosses cylindrées essence, impactant déjà les cours de constructeurs renommés tels que Mercedes-Benz, BMW et Volkswagen à la bourse de Francfort.
Cette montée des tensions fait suite à une série de mesures protectionnistes prises à l'échelle mondiale. Les constructeurs chinois, déjà confrontés à une hausse significative des droits de douane aux États-Unis, envisagent désormais une augmentation "ciblée" des taxes en Europe. Les résultats de l'enquête anti-subvention menée par la commission européenne, attendus pour le 5 juin, pourraient entraîner une revalorisation des droits d'importation de 10% à 20%.
Dans ce contexte de bras de fer commercial, les industriels chinois tels que BYD, MG et XPeng se retrouvent au cœur de la tourmente, accusés de pratiques commerciales jugées "déloyales". Face aux décisions prises par les États-Unis et l'Union européenne, Pékin envisage à son tour une augmentation des droits de douane, notamment sur les berlines et SUV à moteur essence de plus de 2,5 litres. Cette mesure, si elle est mise en œuvre, verrait les droits d'importation passer à 25%, conformément aux règles de l'OMC selon les autorités chinoises.
Alors que les négociations et les enquêtes se poursuivent, l'industrie automobile internationale reste en alerte, confrontée à un climat commercial de plus en plus tendu et incertain.