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Trump menace l’Inde et l’industrie pharmaceutique de surtaxes douanières massives
Le président américain Donald Trump a durci le ton mardi en annonçant de potentielles mesures douanières punitives contre l’Inde et l’industrie pharmaceutique, dans un contexte de tensions commerciales croissantes. En ligne de mire : les relations commerciales jugées déséquilibrées avec New Delhi et la dépendance persistante des États-Unis à l’égard des médicaments importés.
Jusqu’ici, l’administration Trump envisageait une surtaxe de 25 % sur certains produits indiens, faute d’accord commercial bilatéral. Mais le président a laissé entendre que ce taux pourrait être fortement révisé à la hausse, accusant l’Inde de continuer à acheter du pétrole à la Russie. « Nous nous étions mis d’accord sur 25 %, mais je pense que je vais augmenter ce chiffre de manière significative dans les prochaines 24 heures », a-t-il déclaré sur la chaîne CNBC.
Cette menace intervient alors que Donald Trump reproche depuis des mois à l’Inde un déséquilibre commercial : « Ils font beaucoup d’affaires avec nous, mais nous n’en faisons pas avec eux », a-t-il affirmé, tout en insistant sur la nécessité pour New Delhi de revoir ses approvisionnements énergétiques.
Parallèlement, la Maison-Blanche cible désormais les produits pharmaceutiques importés, évoquant l’instauration de droits de douane sectoriels dès les prochains jours. Trump souhaite encourager le rapatriement de la production de médicaments sur le sol américain, mettant en avant des objectifs de souveraineté sanitaire et de baisse des prix.
Dans un premier temps, les surtaxes seraient modérées, mais une montée en puissance est déjà annoncée : « Dans un an, un an et demi maximum, cela sera 150 %, puis 250 %, parce qu’on veut des médicaments fabriqués dans notre pays », a martelé le président.
La pression s’accentue aussi sur les géants pharmaceutiques. Dans des courriers adressés récemment à 17 entreprises du secteur, l’administration américaine exige une baisse rapide des prix des médicaments, assortie d’une menace claire : des mesures de rétorsion seront prises si des engagements fermes ne sont pas présentés avant le 29 septembre.
Cette offensive économique vise à renforcer la politique industrielle des États-Unis, tout en consolidant la base électorale de Donald Trump, adepte d’un protectionnisme assumé. Mais ces annonces suscitent déjà l’inquiétude des partenaires commerciaux, notamment en Asie, redoutant une nouvelle escalade dans la guerre commerciale mondiale.