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Trump et Poutine se parlent pour la paix en Ukraine
Alors que la guerre en Ukraine entre dans une phase toujours plus sanglante, l’ancien président américain Donald Trump s’apprête à s’entretenir ce lundi avec le président russe Vladimir Poutine dans l’espoir d’arracher un cessez-le-feu. Une initiative saluée avec prudence par les capitales européennes, qui appellent à un arrêt immédiat des hostilités.
Depuis février 2022, l’invasion de l’Ukraine par les troupes russes a ravivé les tensions les plus graves entre Moscou et l’Occident depuis la crise des missiles de Cuba en 1962. Plus de deux ans après le début du conflit, les tentatives de médiation restent rares et souvent infructueuses.
Dans un message publié sur sa plateforme Truth Social, Donald Trump a déclaré : « Les sujets de l’appel porteront sur l’arrêt du bain de sang qui coûte la vie à plus de 5 000 soldats russes et ukrainiens chaque semaine, ainsi que sur les relations commerciales. » L’ancien président, qui se présente comme un artisan de la paix, espère que cet appel à 10 h (heure de la côte Est des États-Unis) avec Poutine « marquera une journée productive et conduira à un cessez-le-feu dans cette guerre violente qui n’aurait jamais dû avoir lieu ».
Sous sa pression, des délégués ukrainiens et russes se sont retrouvés à Istanbul la semaine dernière pour des discussions exploratoires, les premières depuis mars 2022. Une rencontre qui fait suite à une proposition de dialogue direct lancée par Poutine, mais qui reste accueillie avec méfiance par Kyiv et ses soutiens européens, faute de gestes concrets de la part du Kremlin.
Le président français Emmanuel Macron a exhorté dimanche Vladimir Poutine à accepter « le cessez-le-feu inconditionnel de 30 jours proposé par Donald Trump et soutenu par l’Ukraine et l’Europe ». Le Premier ministre britannique Keir Starmer a, de son côté, échangé sur la situation avec les dirigeants des États-Unis, de la France, de l’Allemagne et de l’Italie.
Mais Moscou, tout en confirmant que les préparatifs pour l’appel sont en cours, continue de poser ses conditions : renoncement officiel de l’Ukraine à son adhésion à l’OTAN, retrait total des forces ukrainiennes des quatre régions que la Russie revendique comme siennes. Dimanche encore, la Russie a lancé sa plus importante attaque de drones depuis le début du conflit, et les services de renseignement ukrainiens soupçonnent également une tentative de lancement d’un missile balistique intercontinental, sans confirmation du côté russe.
Si Donald Trump promet de s’adresser aussi à Volodymyr Zelensky et aux membres de l’OTAN, plusieurs chancelleries redoutent un accord précipité entre Washington et Moscou qui pourrait entériner de facto les pertes territoriales de l’Ukraine sans garanties réelles de sécurité à long terme. Une hypothèse que rejettent les dirigeants européens, qui continuent de dénoncer une guerre d’agression aux visées impérialistes.
Pour sa part, Vladimir Poutine présente ce conflit comme une réponse à des décennies de pressions occidentales, évoquant un tournant dans les relations russo-occidentales depuis l’effondrement de l’Union soviétique en 1991.
L’entretien entre Trump et Poutine pourrait marquer une nouvelle phase diplomatique, ou bien ne rester qu’un épisode de plus dans une guerre dont l’issue semble encore lointaine.
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