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UE : réunion d’urgence avant le sommet Trump-Poutine sur l’Ukraine
L’Union européenne tiendra lundi une réunion extraordinaire de ses ministres des Affaires étrangères, dans un contexte de forte inquiétude face au sommet prévu vendredi en Alaska entre Donald Trump et Vladimir Poutine. Bruxelles craint qu’un accord négocié directement entre Washington et Moscou ne se fasse au détriment de Kiev.
Ce sommet, annoncé vendredi, portera selon Donald Trump sur un « possible échange de territoires » afin de mettre fin à un conflit qui dure depuis plus de trois ans et a déjà fait des centaines de milliers de morts. La présence du président ukrainien Volodymyr Zelensky n’est pas confirmée, bien que jugée « possible » par l’ambassadeur américain auprès de l’Otan.
L’UE veut peser dans les discussions
« Tout accord entre les États-Unis et la Russie doit inclure l’Ukraine et l’UE », a averti la cheffe de la diplomatie européenne, Kaja Kallas, pour qui la question touche à la sécurité de l’ensemble du continent. Elle a annoncé que la réunion d’urgence se tiendra en visioconférence, en présence du ministre ukrainien des Affaires étrangères Andriï Sybigua.
Ce rendez-vous s’ajoute à un intense ballet diplomatique tout le week-end : rencontre à Londres entre conseillers à la sécurité nationale européens et américains, conversations téléphoniques multiples entre Zelensky et 13 dirigeants européens, ainsi qu’avec les présidents kazakh et azerbaïdjanais.
Pressions croisées
Kiev affirme maintenir un contact permanent avec Washington et accuse Moscou de vouloir « tromper l’Amérique ». Poutine, de son côté, a multiplié les échanges avec ses alliés, dont Xi Jinping, Narendra Modi et Lula da Silva.
La Russie contrôle actuellement environ 20 % du territoire ukrainien et exige la reconnaissance de l’annexion de quatre régions supplémentaires ainsi que de la Crimée, en plus de l’arrêt des livraisons d’armes et du renoncement de l’Ukraine à l’Otan. Des conditions jugées inacceptables par Kiev.
Tensions sur le terrain
En parallèle, les combats se poursuivent : dimanche, six personnes ont été tuées par des frappes russes, et une bombe planante a frappé la gare routière centrale de Zaporijjia, faisant 20 blessés. Côté russe, une attaque de drones ukrainiens sur des sites industriels à Arzamas, à plus de 700 km de la frontière, a fait un mort.
Les dirigeants européens exhortent Donald Trump à renforcer la pression sur Moscou et à conditionner toute négociation à un cessez-le-feu ou à une réduction significative des hostilités. Le secrétaire général de l’Otan, Mark Rutte, estime que le sommet de vendredi sera l’occasion de « tester Poutine » et de mesurer sa volonté réelle de mettre fin à la guerre.