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Venezuela : l’ONU alerte sur l’intensification de la persécution politique
La mission d’experts indépendants mandatée par l’ONU a tiré la sonnette d’alarme lundi sur la situation politique au Venezuela, dénonçant une intensification de la répression d’État depuis l’élection présidentielle du 28 juillet 2024. Selon Marta Valiñas, présidente de la mission, « plus d’un an après le scrutin, nous avons observé une persécution croissante contre les voix critiques du gouvernement et une impunité enracinée ».
Patricia Tappatá Valdez, également membre de cette mission, a souligné la subordination du système judiciaire aux forces répressives du pouvoir, estimant que les victimes n’avaient d’autre choix que de se tourner vers la communauté internationale pour obtenir justice.
Créée en 2019 par le Conseil des droits de l’homme, cette mission a documenté au moins 200 arrestations entre janvier et fin août 2025, auxquelles s’ajoutent 14 autres début septembre. Les troubles ayant suivi la présidentielle contestée, remportée par Nicolas Maduro malgré des accusations de fraude de l’opposition, ont causé 28 morts et plus de 2 400 arrestations, dont environ 2 000 personnes auraient depuis été libérées selon les chiffres officiels.
Les experts affirment que les preuves réunies démontrent la poursuite de crimes de persécution fondés sur des motifs politiques, sans qu’aucune autorité nationale ne manifeste de volonté de prévenir ou sanctionner ces violations. Ils appellent la Cour pénale internationale à accélérer ses enquêtes sur les crimes présumés commis par le gouvernement vénézuélien, notamment lors des manifestations de 2017 qui avaient causé plus de cent morts.
Francisco Cox Vial, autre membre de la mission, a regretté la lenteur des procédures internationales : « Les victimes ne peuvent pas attendre. La documentation est disponible, mais la justice tarde. » Dans ce contexte, l’opposition continue de revendiquer la victoire à la présidentielle de 2024, dénonçant une fraude électorale destinée à maintenir Nicolas Maduro au pouvoir pour un troisième mandat de six ans.