- 17:30UM5R et CRI-RSK unissent leurs forces pour booster l’entrepreneuriat régional
- 17:00Le Royaume-Uni lâche le projet Xlinks
- 16:30Sommet USA-Afrique : le Maroc plaide pour une coopération énergétique durable et panafricaine
- 15:30Go Siyaha Days : cap sur l’investissement touristique régional
- 15:22CGEM attribue le Label RSE à BOTTU et Frigo Process, et le renouvelle pour la SGLN
- 15:17Bank Al-Maghrib maintient son taux directeur à 2,25 % pour soutenir la croissance
- 15:11Conseil de gouvernement : Six nouvelles nominations à de hautes fonctions
- 15:03Sahara marocain : le Parlacen soutient l’autonomie
- 15:00Tesla s’installe à Casablanca et relance la course à l’électromobilité en Afrique
Suivez-nous sur Facebook
Prix viande rouge : flambée avant l’Aïd
Depuis plusieurs semaines, le marché des viandes rouges au Maroc connaît une flambée spectaculaire des prix, particulièrement dans les grandes villes comme Casablanca. Entre fin mai et début juin 2025, les tarifs à la vente en gros ont connu une hausse significative, portée par une demande soutenue à l’approche de l’Aïd al-Adha, période traditionnelle de consommation accrue de viande.
Selon les données fournies par Casa Prestations, les prix de la viande ovine ont bondi de 95–110 dirhams par kilogramme à la fin mai à 120–135 dirhams la première semaine de juin. La viande bovine, jusqu’alors plus stable, n’est pas en reste, avec une montée de 75–92 à 87–110 dirhams/kg. Certains morceaux d’agneau atteignent désormais 150 dirhams/kg, et la viande de bœuf peut aussi grimper jusqu’à 150 dirhams le kilo.
Hicham Jouabri, secrétaire régional des commerçants de viandes rouges en gros à Casablanca, souligne que cette hausse est conjoncturelle. Elle s’explique principalement par une demande exceptionnelle liée aux fêtes, ainsi qu’une certaine spéculation sur les bêtes de calibre élevé. « Les grosses bêtes pèsent plus de 30 kg et sont vendues autour de 100–110 dirhams/kg, tandis que les plus petites, entre 13 et 20 kg, peuvent coûter jusqu’à 130 dirhams/kg », explique-t-il.
Malgré ces tensions sur les prix, les professionnels du secteur appellent au calme. Aucun risque d’interruption majeure n’est attendu, les abattoirs continuant à fonctionner normalement, sauf le samedi. Ils insistent sur l’absence de nécessité d’achats massifs, soulignant le caractère temporaire de cette flambée des prix, qui devrait s’atténuer après les célébrations.
Cette situation met néanmoins en lumière la fragilité du marché face aux pics saisonniers et les enjeux liés à la gestion des approvisionnements dans un contexte où la demande des consommateurs ne faiblit pas.
Commentaires (0)