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Accord Franco-Marocain sur les tomates : entre dialogue et incertitudes
Un possible accord entre les producteurs de tomates marocains et français pour limiter la concurrence sur le marché hexagonal fait l'objet de discussions. Toutefois, la Confédération marocaine de l'agriculture et du développement rural (COMADER) nuance ces informations, affirmant qu'aucun accord définitif n'a encore été conclu.
Des discussions en cours
Lors du Salon international de l'agriculture de Paris, des réunions ont eu lieu entre les producteurs des deux pays pour coordonner la mise en marché des tomates cerises. Selon le site REUSSIR, quatre rencontres ont été organisées depuis avril 2024, notamment lors du Salon de l'agriculture de Meknès (SIAM) et celui de Paris. L'objectif est de prévenir l'impact des importations marocaines sur la production française en début de saison.
Prudence marocaine
Rachid Benali, président de la COMADER, confirme ces échanges mais insiste sur l'absence d'un accord final. « Les producteurs marocains ont rencontré leurs homologues français à Paris, avec la participation de l'Association marocaine des producteurs et exportateurs de fruits et légumes (APEFEL), mais rien n'est encore certain », précise-t-il. Benali souligne également que la COMADER préfère rester en retrait, ce dossier relevant des relations politiques entre le Maroc et l'Union européenne.
Contexte de tensions commerciales
La pression française pour encadrer les importations marocaines s'inscrit dans un climat de tensions croissantes. Les producteurs français dénoncent une concurrence déloyale en raison des coûts de production plus faibles au Maroc. L'essor des tomates cerises cultivées sous serres non chauffées et irriguées par de l'eau dessalée a bouleversé l'équilibre du marché.
Le gouvernement français et les organisations agricoles tentent de réguler ces importations via le comité mixte franco-marocain des fruits et légumes, réactivé après la visite d'Emmanuel Macron au Maroc en octobre dernier.
Une issue incertaine
Les producteurs français, représentés par Les Légumes de France, attendent avec impatience la concrétisation d'un accord. Toutefois, la Coordination Rurale, syndicat agricole français, milite pour la suppression de l'accord de libre-échange entre l'Union européenne et le Maroc, preuve que la bataille autour de la tomate est loin d'être terminée.
L'issue de ces discussions pourrait avoir un impact majeur sur le secteur agricole franco-marocain, mais pour l'heure, l'incertitude persiste.
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