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COP30 : un incendie perturbe les négociations déjà dans l’impasse

08:17
COP30 : un incendie perturbe les négociations déjà dans l’impasse

Retardées par un incendie, les négociations climatiques de la COP30 doivent reprendre ce vendredi à Belém, en Amazonie, pour leur dernière journée, alors qu’aucun consensus ne se profile entre près de 200 pays profondément divisés sur l’avenir des énergies fossiles.

Jeudi, le site du sommet a été évacué pendant plusieurs heures après un incendie survenu en plein cœur du Parque da Cidade, où d’immenses tentes climatisées accueillent les délégations. Le sinistre, qui a provoqué d’impressionnantes flammes dans la zone des pavillons nationaux, a notamment détruit celui de la communauté d’Afrique de l’Est.

Selon les organisateurs, le feu a été maîtrisé en six minutes. Dix-neuf personnes ont été prises en charge pour inhalation de fumée, et deux autres pour crises d’anxiété. Le site n’a rouvert que dans la soirée, après inspection des pompiers.

Il s’agit du troisième incident majeur depuis le début de cette COP inédite en Amazonie, déjà perturbée par une incursion de manifestants indigènes et un blocage des accès. Dès l’ouverture du sommet, l’ONU Climat avait signalé des problèmes de sécurité, de climatisation et de fuites d’eau.

Des participants avaient d’ailleurs alerté ces derniers jours sur des installations électriques défaillantes. Plusieurs sources évoquent une possible surcharge, sans confirmation des autorités pour l’instant.

Des négociations au point mort

Au-delà des perturbations logistiques, les discussions patinent. La présidence brésilienne, déjà en retard sur son calendrier, doit parvenir à mettre d’accord 194 pays et l’Union européenne sur les textes finaux — un exercice toujours périlleux car soumis au consensus.

Le dossier le plus explosif reste celui d’une “feuille de route” pour accélérer la sortie du pétrole, du charbon et du gaz, soutenue par plus de 80 pays, dont de nombreux États insulaires et européens.

Le président brésilien Lula a remis la question au centre du débat lors de sa visite mercredi.

Mais la Chine, l’Inde, l’Arabie saoudite, le Nigeria et la Russie s’y opposent fermement. La proposition ne figurait d’ailleurs pas dans le projet d’accord soumis jeudi aux délégations, selon un document consulté par l’AFP.

Une trentaine de pays, parmi lesquels la France, l’Allemagne et la Colombie, ont dénoncé cette absence et menacent désormais de bloquer l’accord final si la mention n’est pas réintroduite.



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