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Arbitrage africain : une montée en puissance confirmée à la CAN 2025
À l’approche du coup d’envoi de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) Maroc 2025, une autre équipe s’apprête à entrer en scène, loin des caméras et des projecteurs : celle des arbitres. Indispensables au bon déroulement du jeu, ces femmes et ces hommes incarnent une expertise discrète mais déterminante pour assurer l’équité, la fluidité et la crédibilité d’un tournoi qui s’annonce particulièrement relevé.
Pour cette édition organisée du 21 décembre 2025 au 18 janvier 2026, la Confédération africaine de football (CAF) a sélectionné 73 officiels, dont 28 arbitres centraux, 31 assistants et 14 spécialistes de la VAR. Leur provenance, couvrant l’ensemble du continent, illustre la montée en compétence d’un arbitrage africain qui se professionnalise et gagne en reconnaissance internationale.
Le Maroc, pays hôte, sera représenté par cinq officiels. Parmi eux figurent les arbitres centraux Jalal Jayed et Mustapha Kech Chaf, régulièrement sollicités lors des grandes compétitions africaines. Ils seront accompagnés par les assistants Zakaria Brinsi et Mostafa Akarkad, ainsi que par l’arbitre VAR Hamza El Fariq, symbole d’une nouvelle génération formée aux outils technologiques qui transforment progressivement la pratique arbitrale.
Cette sélection rigoureuse témoigne de la volonté de la CAF d’élever les standards d’un arbitrage désormais soumis à une pression médiatique accrue. Chaque décision peut influencer une qualification, un classement ou même l’histoire d’une nation, faisant de l’arbitrage un métier où rigueur, sang-froid et gestion du stress deviennent des compétences essentielles.
Au-delà du tournoi, cette CAN représente une vitrine décisive pour les officiels africains. Ceux qui s’y distingueront pourraient être appelés à officier lors de compétitions internationales de premier plan, confirmant ainsi la place de l’arbitrage africain sur la scène mondiale.
Si le public se concentrera sur les exploits des joueurs, les arbitres veilleront en silence à maintenir le cadre qui permet au football de s’exprimer pleinement. Leur objectif demeure le même : faire respecter les règles tout en restant, idéalement, invisibles. Une forme d’excellence qui, dans l’ombre, contribue à la réussite d’une édition que le Maroc souhaite exemplaire.