- 20:00Golden Boy 2025 : Chemsdine Talbi et Eliesse Ben Seghir dans la lumière
- 19:32Yémen : l’ONU exige la libération de ses employés
- 19:00Le Kremlin rejette un sommet Poutine-Zelensky-Trump
- 18:35Agadir : huit interpellations dans une affaire de triche aux examens du baccalauréat
- 18:25L’Arabie Saoudite renforce la sécurité pour le Hajj 2025
- 18:00Ligue des champions : PSG-Inter, une finale sous tension et pleine de duels
- 17:40Journée mondiale sans tabac : Rabat-Salé-Kénitra en première ligne pour sensibiliser les jeunes
- 17:33Scandales dans le football marocain : la FRMF frappe fort avec des sanctions exemplaires
- 17:20Casablanca-Settat : Les jeunes entrepreneurs de l’OFPPT récompensés pour leur innovation
Suivez-nous sur Facebook
Bientôt des cœurs humains imprimés en 3D ?
Des chercheurs de l'université de Tel Aviv sont parvenus à produire un cœur à partir de tissus humains grâce à une imprimante 3D. Cette avancée pourrait ouvrir la voie à des greffes, d'après le centre d'étude.
"C'est la première fois qu'un cœur est fabriqué avec une imprimante 3D avec du tissu humain provenant d'un patient", a expliqué le directeur de la recherche, le professeur Tal Dvir.
Le cœur est "complet, vivant et palpite" indique le chercheur. Il est composé de "cellules et de biomatériaux provenant du patient. Nous effectuons une petite biopsie du tissu adipeux du patient, nous retirons toutes les cellules et nous les séparons du collagène et d'autres biomatériaux, en les reprogrammant. Elles deviennent donc des cellules souches, puis nous les différencions en cellules cardiaques et cellules de vaisseaux sanguins", ajoute le chercheur.
Ensuite, les biomatériaux sont traités "pour les convertir en bio-encre, ce qui permettra de les imprimer avec les cellules".
Le produit qui en résulte, un cœur d'environ trois centimètres, équivalent à la taille de celui d'un rat ou d'un lapin, "reste très basique", explique le professeur, pour qui "la prochaine étape consiste à faire mûrir ce cœur afin qu'il puisse pomper".
Pour le moment, "les cellules peuvent se contracter, mais tout le cœur ne pompe pas, nous devons le développer davantage" pour obtenir un organe pouvant être transplanté à un être humain, estime Dvir.
"Le prochain défi consiste à faire mûrir ces cellules et à les aider à communiquer les unes avec les autres, de manière à ce qu'elles se contractent ensemble. Nous devons apprendre aux cellules à se comporter de manière adéquate. Nous aurons ensuite un autre défi : développer un cœur plus grand, avec plus de cellules. Nous devons découvrir comment créer suffisamment de cellules pour produire un cœur humain ", a-t-il déclaré.
Dvir espère que "dans dix ou quinze ans, nous aurons des imprimantes 3D dans les hôpitaux, qui fourniront des tissus aux patients, peut-être même aux cœurs".
L’étude, publiée dans la revue internationale Advanced Science, "ouvre la voie à la médecine du futur, dans laquelle les patients n’auront pas à attendre une greffe ou à prendre des médicaments pour éviter le rejet. Les organes seront imprimés et entièrement personnalisés pour chaque patient" indique l’université.
Le professeur Dvir travaille au Laboratoire de génie tissulaire et de médecine régénératrice de l'École des sciences du vivant George S. Wise de l'Université de Tel Aviv, où il étudie, entre autres, les stratégies nanotechnologiques pour l'ingénierie du tissu cardiaque épais et la fabrication de tissus hybrides.
Source : Euronews
Commentaires (0)