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Boualem Sansal célébré par l’Académie française après sa libération

22:31
Boualem Sansal célébré par l’Académie française après sa libération

L’Académie française a rendu jeudi un hommage vibrant à l’écrivain franco-algérien Boualem Sansal, trois semaines seulement après sa libération à l’issue de près d’un an de détention en Algérie. Une cérémonie empreinte d’émotion, marquant le retour d’un auteur dont la voix, souvent critique, a longtemps dérangé.

Sous la coupole de l’Institut de France, le secrétaire perpétuel Amin Maalouf a salué, « avec une immense joie et un réel soulagement », la présence de l’écrivain de 81 ans, apparu souriant, entouré de son épouse et d’une assemblée de personnalités du monde littéraire. « Il est au milieu de nous, libre, souriant, entouré, célébré, avec dans la tête une foule d’idées et de projets de livres », a souligné l’auteur franco-libanais, rappelant que l’Académie souhaitait dédier sa séance publique à cet invité si particulier.

Boualem Sansal, qui a choisi de ne pas s’exprimer publiquement, a reçu à cette occasion le prix mondial Cino Del Duca, qui lui avait été attribué au printemps pour l’ensemble de son œuvre. L’académicien Daniel Rondeau, chargé de prononcer son éloge, a rendu hommage à un écrivain pour qui « écrire est devenu une manière de vivre, une part de lui-même que l’on ne peut ni menotter ni bâillonner ».

Doté de 200.000 euros, le prix Cino Del Duca distingue une figure majeure de la littérature francophone. La fondation éponyme a salué « un romancier majeur », porteur d’une œuvre courageuse, élégante et profondément attachée à la langue française. Sansal rejoint ainsi un palmarès prestigieux, où figurent Andreï Sakharov, Léopold Sédar Senghor, Jorge Luis Borges ou encore Kamel Daoud.

Auteur du Village de l’Allemand, de Rue Darwin ou encore de 2089, Boualem Sansal avait été incarcéré pendant près d’un an en Algérie pour certaines prises de position critiques à l’égard de son pays natal. Il a retrouvé la liberté le 12 novembre dernier, à la suite d’une grâce présidentielle accordée par Abdelmadjid Tebboune.

Sa présence à Paris, célébrée sous la coupole, sonne aujourd’hui comme un symbole : celui de la résilience d’un écrivain pour qui la littérature reste un espace de vérité, de liberté et de résistance.



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