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Casablanca en tête des villes marocaines pour le Mondial 2030
Dans le cadre de l’évaluation des villes candidates à l’organisation de la Coupe du Monde 2030, un rapport de la FIFA place Casablanca en tête des villes marocaines, loin devant Tanger. La capitale économique du Maroc a obtenu une note de 4,3 sur 5, mettant en évidence la qualité de ses infrastructures sportives, de ses transports, ainsi que ses capacités d’hébergement et les espaces dédiés aux supporters.
Le rapport met en lumière les atouts de la ville, dont le Stade Hassan II, qui a reçu la meilleure note globale (4,3/5) parmi les stades marocains, et qui figure parmi les stades potentiellement candidats pour accueillir les matchs d’ouverture et de clôture de la compétition. Casablanca est ainsi bien positionnée pour jouer un rôle central dans l’organisation du Mondial 2030, qui sera coorganisé par le Maroc, l’Espagne et le Portugal.
Cependant, toutes les villes candidates marocaines ne partagent pas ce même succès. Tanger, en revanche, a enregistré des résultats décevants avec des notes relativement faibles, notamment pour l’hébergement (2,2/5) et les transports (2,6/5), deux critères essentiels pour un événement d'une telle envergure. Cette situation a provoqué un débat animé au sein des milieux civils et politiques de la ville, avec des critiques sur les infrastructures en place.
Les défis d’infrastructures à Tanger
Le rapport de la FIFA a révélé que, malgré des infrastructures sportives relativement bien notées (4/5), Tanger souffre de carences notables en matière de transport et d’hôtellerie. Selon Youssef Chaba El Hadri, activiste associatif de la ville, ces résultats étaient prévisibles. "Les problèmes de circulation, notamment sur les artères principales, restent un obstacle majeur pour Tanger. En été, la situation devient insupportable", a-t-il souligné. Il a aussi mis en avant les défis démographiques et urbanistiques, citant les problèmes liés à la croissance rapide et parfois désordonnée de la ville.
Face à ces critiques, Mounir Lemouri, maire de Tanger, a promis de prendre des mesures pour remédier aux lacunes signalées par la FIFA. Il a annoncé plusieurs initiatives pour améliorer les infrastructures de transport, comme un futur contrat pour un système de transport urbain rénové, ainsi qu’un service de bus à haut niveau de service (BHNS). Pour le secteur hôtelier, le maire a assuré que des efforts sont déployés pour attirer de nouveaux investissements, en simplifiant les démarches administratives pour la création d'établissements hôteliers.
Les enjeux pour l’avenir du Maroc dans la course au Mondial 2030
Avec six stades marocains retenus pour la compétition, dont le Stade Moulay Abdallah à Rabat, le Grand Stade de Tanger, et le Complexe sportif de Fès, le Maroc espère bien jouer un rôle de premier plan dans la Coupe du Monde 2030. Les projets d’amélioration des infrastructures et de développement des capacités d’accueil devront toutefois se concrétiser rapidement pour que les villes marocaines répondent aux standards exigés par la FIFA.
Les évaluations de la FIFA seront présentées lors du congrès extraordinaire prévu en décembre 2024, où les pays hôtes seront désignés. Si Casablanca semble en bonne position, Tanger et les autres villes marocaines devront redoubler d’efforts pour remporter leur place parmi les sites d’accueil du plus grand événement sportif mondial.
Le Maroc, à travers Casablanca, montre son potentiel pour accueillir des événements internationaux de grande envergure. Toutefois, des efforts soutenus sont nécessaires pour améliorer les infrastructures dans d’autres villes comme Tanger, afin de garantir une organisation optimale de la Coupe du Monde 2030. Les mesures annoncées par les autorités locales seront déterminantes pour relever ces défis et permettre au royaume de jouer un rôle clé dans ce projet international.
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