-
16:31
-
16:00
-
15:45
-
15:29
-
15:21
-
15:00
-
14:48
-
14:25
-
14:22
-
14:00
-
13:58
-
13:49
-
13:30
-
13:00
-
12:59
-
12:45
-
12:32
-
11:51
-
11:45
-
11:34
-
11:16
-
11:07
-
10:45
-
10:40
-
10:39
-
10:34
-
10:15
-
09:45
-
09:34
-
09:33
Suivez-nous sur Facebook
Steve Witkoff attendu en Russie avant l’expiration de l’ultimatum américain
À quelques jours de l’expiration de l’ultimatum lancé à la Russie, le président américain Donald Trump dépêche son émissaire Steve Witkoff à Moscou pour tenter une médiation de la dernière chance. Cette visite, prévue mercredi ou jeudi, intervient alors que le chef de l’État américain a exigé l’arrêt immédiat de la guerre en Ukraine, faute de quoi la Russie s’exposera à de nouvelles sanctions économiques.
« Oui, conclure un accord pour que les gens cessent d’être tués », a lancé Trump à des journalistes, précisant que Witkoff transmettra ce message sans ambiguïté à Vladimir Poutine. Malgré plusieurs rencontres passées entre les deux hommes, les efforts diplomatiques du président américain n’ont jusqu’ici pas permis d’infléchir la position du Kremlin.
Parallèlement à cette tentative de médiation, Donald Trump a également évoqué le déploiement de deux sous-marins nucléaires « dans la région », une initiative interprétée comme une démonstration de force, bien qu’aucun détail n’ait été fourni sur leur armement ou leur emplacement exact.
L’ultimatum américain donne jusqu’à vendredi à Moscou pour entamer un retrait de ses troupes et ouvrir la voie à un cessez-le-feu. En cas de refus, Washington menace d’imposer des sanctions élargies, y compris des droits de douane « secondaires » visant les États qui poursuivent leur commerce avec la Russie, à l’image de la Chine et de l’Inde.
Pour l’heure, la Russie maintient une posture inflexible. Vladimir Poutine a réitéré vendredi que les exigences de Moscou restaient inchangées : reconnaissance de l’annexion de la Crimée et de quatre régions ukrainiennes sous contrôle partiel russe, neutralité militaire de l’Ukraine, et fin des livraisons d’armes occidentales à Kiev. Des conditions jugées inacceptables par le président ukrainien Volodymyr Zelensky, qui réclame au contraire un retrait total des forces russes, des garanties de sécurité, et une poursuite du soutien militaire occidental.
Kiev continue d’ailleurs à mener des opérations offensives. Dimanche, une attaque de drone ukrainienne a provoqué un important incendie dans un dépôt pétrolier à Sotchi, sur la mer Noire. Une riposte assumée par les autorités ukrainiennes face à l’intensification des frappes russes sur leur territoire ces dernières semaines.
En parallèle, des pourparlers en coulisses se poursuivent. Volodymyr Zelensky a annoncé que l’Ukraine et la Russie travaillaient à un échange de prisonniers impliquant près de 1.200 soldats ukrainiens, une discussion amorcée en juillet à Istanbul. Il s’est par ailleurs dit prêt à rencontrer personnellement Vladimir Poutine, une option que le Kremlin continue d’écarter.
Alors que le compte à rebours se poursuit, l’issue de cette nouvelle tentative de dialogue reste incertaine. Entre pressions militaires et tractations diplomatiques, l’avenir du conflit semble suspendu à quelques jours décisifs.