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Conflit Iran-Israël : les marchés soulagés par la prudence de Trump
Les bourses mondiales ont retrouvé des couleurs vendredi, portées par un climat d’apaisement après les déclarations prudentes de Donald Trump concernant une éventuelle implication militaire des États-Unis dans le conflit opposant l’Iran à Israël.
À l’issue d’une semaine marquée par une vive inquiétude géopolitique, les places européennes ont terminé dans le vert : Francfort a gagné 1,27 %, Milan 0,74 %, et Paris 0,48 %. Seule la Bourse de Londres a légèrement reculé de 0,20 %. À Wall Street, le Dow Jones progressait de 0,37 % à la mi-journée, tandis que le S&P 500 se stabilisait (+0,07 %) et le Nasdaq reculait légèrement (-0,25 %), affecté par les tensions commerciales avec la Chine.
Cette embellie est principalement attribuée à l’annonce de Donald Trump jeudi soir, qui a déclaré vouloir se donner "deux semaines" pour évaluer l’opportunité d’une intervention américaine en soutien à Israël. "Vu la possibilité de futures négociations avec l’Iran, je prendrai ma décision d’ici deux semaines", a-t-il précisé, laissant entrevoir une fenêtre diplomatique.
Soulagement des marchés et détente des cours du pétrole
Pour les investisseurs, cette temporisation a été perçue comme un signal de modération dans un contexte où le moindre embrasement régional pourrait provoquer une envolée des prix de l’énergie. "Cette déclaration a calmé les tensions", analyse Ipek Ozkardeskaya de Swissquote Bank, tandis qu’Antoine Andreani (XTB) souligne que "Trump n’a aucun intérêt politique à déclencher une flambée du pétrole et de l’inflation".
Conséquence directe : le prix du baril de Brent a chuté de 2,99 % à 76,49 dollars, et le WTI a cédé 0,34 % à 74,88 dollars. Sur le marché gazier, le contrat de référence européen TTF a reculé de 2,27 %, atteignant 40,68 euros.
Nouveaux espoirs diplomatiques à Genève
Sur le front diplomatique, la France, l’Allemagne et le Royaume-Uni ont saisi l’occasion pour relancer les discussions sur le programme nucléaire iranien. Une rencontre s’est tenue à Genève avec Abbas Araghchi, vice-ministre iranien des Affaires étrangères, laissant espérer une désescalade par la voie du dialogue.
La Fed sous pression, le dollar fléchit
Outre les tensions au Moyen-Orient, l’attention des marchés se tourne aussi vers la politique monétaire américaine. Christopher Waller, gouverneur de la Réserve fédérale, a suggéré une possible baisse des taux dès juillet, sous la pression de Trump. Cependant, Jerome Powell, président de la Fed, reste plus réservé, craignant une résurgence de l’inflation.
Les rendements obligataires ont légèrement baissé : le taux à dix ans est tombé à 4,38 % et celui à deux ans à 3,90 %. Le dollar a reculé de 0,22 % face à l’euro, tombant à 1,1526 dollar.
Dans l’actualité des entreprises : TUI en plein envol
En marge de ce climat macroéconomique, le voyagiste allemand TUI a fait un bond de 6,46 % en Bourse après une recommandation haussière de Barclays. À l’inverse, les géants de l’énergie comme Shell (-0,56 %), BP (-2,10 %) et TotalEnergies (-0,44 %) ont pâti du recul des cours du pétrole.
Si l’incertitude géopolitique reste présente, la retenue affichée par Washington donne un peu de répit aux marchés. Une éventuelle reprise du dialogue avec Téhéran, couplée à un apaisement sur le front monétaire, redonne aux investisseurs une dose de confiance... à court terme.