- 19:30Walid Regragui : "Le Maroc propose un projet de cœur aux binationaux"
- 18:30Leadership féminin et intelligence artificielle : le Maroc et la Chine unissent leurs visions à Rabat
- 17:30Le Maroc écrase le Cameroun et se qualifie pour les demi-finales de la CAN féminine de futsal
- 16:45Face aux accusations, Saïd Naciri se défend avec vigueur mais se heurte à la rigueur du tribunal
- 16:33Donald Trump relance les négociations commerciales avec la Chine
- 16:16 Annulation de l’appel à concurrence des centres de contrôle technique : un nouveau départ pour la NARSA
- 15:40 Forum Crans Montana 2025 : Casablanca au cœur des débats sur la sécurité maritime et le commerce africain
- 15:25Alerte météo : Des averses orageuses attendues ce vendredi dans plusieurs régions du Maroc
- 15:18Le dialogue parlementaire Sud-Sud s’intensifie à Rabat sous le signe de la coopération inclusive
Suivez-nous sur Facebook
Grève des médecins : le dialogue avec le ministère toujours bloqué
Les tensions persistent dans le secteur de la santé publique, où les médecins annoncent leur intention de poursuivre la grève malgré une récente décision de suspension de mobilisation par la Coordination syndicale nationale. En effet, les médecins du secteur public refusent de suivre la directive de leur organisation, dénonçant un "blocage" du dialogue avec le ministère de la Santé et de la Protection sociale.
Alors qu’une réunion a eu lieu vendredi dernier, permettant une suspension temporaire des actions de grève, les médecins estiment que la réponse du ministère est insuffisante. Cette grève nationale, prévue pour les 30, 31 janvier et 1er février, concerne l’ensemble des établissements de santé publique, à l’exception des urgences et des services de réanimation. Le mécontentement des grévistes reste élevé, notamment en raison de ce qu’ils considèrent comme un manque de respect des engagements passés par le ministère. Selon eux, le dialogue instauré n’a pas été suivi de réels progrès.
Dans leur communiqué, les médecins rappellent qu'ils ont toujours privilégié le dialogue. Toutefois, le syndicat dénonce les "séances d’écoute" qui, selon eux, n’ont fait qu’accroître leur frustration. Ils soulignent qu’ils ont été contraints de reprendre la lutte depuis avril 2024, après que les tentatives de négociation avec le gouvernement n’aient donné aucun résultat concret. Le syndicat accuse les autorités de prolonger indéfiniment les discussions sans jamais apporter de solutions.
Les revendications portent principalement sur des questions financières, notamment l'augmentation des salaires des médecins et l'ajout de nouveaux grades. Mais d’autres points, comme la réforme des conditions de travail, le statut des fonctionnaires et le système de promotion, sont également au cœur des protestations. Les médecins dénoncent une gestion "abusive" de leur statut et remettent en cause les projets de réformes en cours, qu'ils jugent profondément défavorables aux professionnels de santé.
En outre, la dernière phase de négociation, qualifiée de "négociation imposant un fait accompli", n'a pas convaincu les médecins, qui ont refusé de signer l'accord de juillet 2024, estimant qu’il risquait d’aggraver la situation du secteur. Le projet de statut général a également été critiqué pour ses dispositions jugées trop autoritaires, en particulier celles concernant les pouvoirs étendus du directeur général.
Les médecins continuent donc de maintenir leur pression sur le gouvernement, exigeant des réformes profondes et des garanties concrètes pour améliorer leurs conditions de travail, de rémunération et de carrière, tout en insistant sur la nécessité de réformes efficaces pour garantir une meilleure couverture médicale à la population.
Commentaires (0)