-
21:34
-
21:00
-
20:44
-
20:12
-
19:35
-
19:30
-
19:30
-
19:12
-
19:00
-
18:45
-
18:12
-
17:46
-
17:30
-
17:17
-
17:10
-
17:04
-
16:31
-
16:15
-
16:00
-
15:45
-
15:37
-
15:22
-
15:18
-
15:09
-
14:45
-
14:30
-
14:10
-
14:00
-
13:58
-
13:57
-
13:45
-
13:30
-
13:10
-
13:10
-
13:00
-
12:45
-
12:31
-
12:30
-
12:00
-
11:47
-
11:45
-
11:34
-
11:22
-
11:00
-
10:45
-
10:30
-
10:30
-
10:16
-
10:00
-
09:34
-
09:29
-
09:26
-
09:18
-
09:06
-
09:00
-
08:46
-
08:35
-
08:32
-
08:30
-
08:16
-
08:05
-
08:00
-
07:30
-
07:27
-
07:14
-
07:07
Suivez-nous sur Facebook
Famine à Gaza : L’UE et ses alliés réclament une action immédiate
L’Union européenne, le Royaume-Uni et le Japon, rejoints par plusieurs alliés internationaux, ont tiré la sonnette d’alarme mardi sur la situation humanitaire à Gaza, évoquant une « famine » en cours et appelant à une action immédiate pour y mettre un terme.
Dans un communiqué commun, signé par 24 pays ainsi que par la cheffe de la diplomatie européenne Kaja Kallas, les signataires affirment que « la détresse humanitaire à Gaza a atteint un niveau inimaginable » et exhortent Israël à lever sans délai les obstacles entravant l’acheminement de l’aide humanitaire. Ils demandent notamment l’autorisation pour l’ensemble des convois d’ONG internationales d’accéder à la bande de Gaza.
Parmi les pays signataires figurent le Canada et l’Australie, ainsi que 17 États membres de l’UE, dont la France. L’Allemagne, en revanche, ne s’est pas jointe à cette déclaration, illustrant une fois encore les divergences au sein du bloc européen depuis le début du conflit.
Depuis l’attaque du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023, les Vingt-Sept affichent des positions contrastées. Certains, comme l’Espagne, dénoncent un « génocide » en cours contre les Palestiniens, tandis que d’autres, à l’instar de Berlin, ont longtemps défendu le droit d’Israël à se protéger dans le cadre du droit international. Néanmoins, un tournant semble s’opérer : l’Allemagne a annoncé vendredi la suspension de ses exportations d’armes pouvant être utilisées à Gaza.
La Commission européenne n’échappe pas à cette évolution. Teresa Ribera, vice-présidente de l’institution, a récemment estimé dans une interview au média Politico que la situation à Gaza « ressemblait beaucoup » à un « génocide ».
Face à l’aggravation de la crise, la pression internationale s’intensifie pour éviter que la bande de Gaza ne sombre dans une catastrophe humanitaire irréversible.