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Iran : 26 arrestations pour collaboration présumée avec Israël
Deux jours après la fin d’un conflit éclair entre l’Iran et Israël, les autorités iraniennes ont annoncé l’arrestation de 26 personnes soupçonnées de collaboration avec l’ennemi. Ces arrestations ont eu lieu dans la province stratégique du Khouzestan, située au sud-ouest du pays, selon les médias officiels iraniens.
L’agence semi-officielle Fars a rapporté que les individus arrêtés avaient été identifiés comme des « agents ou participants involontaires » ayant pris part, d’une manière ou d’une autre, à la guerre déclenchée le 13 juin par Israël. Ils auraient été appréhendés par les services de renseignement des Gardiens de la Révolution, l’aile idéologique et militaire du régime iranien.
Selon le communiqué relayé par Fars, « la plupart des détenus ont reconnu leur implication dans des activités contre la sécurité nationale, la diffusion de rumeurs anxiogènes et des actes de sabotage ». L’opération semble répondre à une volonté affichée par les autorités iraniennes de sévir rapidement contre toute forme de collaboration avec l’ennemi israélien.
Cette vague d’arrestations intervient dans un climat encore tendu, malgré le cessez-le-feu annoncé cette semaine après douze jours d’affrontements. Le chef d’état-major de l’armée israélienne, Eyal Zamir, a récemment affirmé que des commandos israéliens avaient mené des opérations clandestines en territoire iranien, une déclaration qui semble avoir renforcé la fermeté des services iraniens.
Le Khouzestan, région pétrolifère névralgique et frontalière de l’Irak, a été particulièrement visée par des frappes israéliennes durant le conflit, notamment contre ce que l’État hébreu décrit comme des infrastructures militaires. Cette zone, sensible sur les plans économique et sécuritaire, est régulièrement placée sous surveillance étroite par les autorités de Téhéran.
L’Iran accuse fréquemment Israël d’infiltrer son territoire via des agents locaux ou des opérations de sabotage. Dans le passé, plusieurs exécutions ont été rapportées à la suite de condamnations pour espionnage. Le pouvoir iranien, ébranlé par cette nouvelle confrontation directe, semble déterminé à renforcer son emprise sécuritaire sur les régions jugées vulnérables.
Alors que le calme semble revenu sur le terrain militaire, la bataille se poursuit désormais sur le front intérieur, entre soupçons, purges et guerre de l’ombre.
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