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Israël annonce la mort de quatre hauts responsables des renseignements iraniens
Dans un contexte de tensions croissantes entre Israël et l’Iran, l’armée israélienne a annoncé lundi avoir éliminé quatre hauts responsables des services de renseignements iraniens lors d’une frappe ciblée à Téhéran. Parmi les victimes figure le général Mohammad Kazemi, chef du renseignement des Gardiens de la Révolution islamique (IRGC), considéré comme une figure centrale du dispositif sécuritaire iranien.
L’information a été confirmée par un message publié sur le compte officiel de l’armée israélienne sur le réseau X, affirmant que l’opération a eu lieu dimanche et visait une structure identifiée comme un centre de commandement. Outre Kazemi, la frappe aurait coûté la vie à son adjoint, Mohammad Hassan Mohaqiq, ainsi qu’au chef du renseignement de la Force Qods, Mohsen Bakri, et à l’adjoint de ce dernier, Abu el-Fadl Nikouei.
La télévision d’État iranienne avait annoncé dès dimanche la mort de Kazemi, sans toutefois confirmer l’identité des autres responsables touchés. Téhéran n’a pour l’heure ni confirmé ni infirmé officiellement la version israélienne, mais plusieurs médias iraniens évoquent une « agression étrangère » ayant ciblé des installations sensibles dans la capitale.
Cette attaque intervient dans un climat déjà explosif. Depuis le 13 juin, Israël et l’Iran échangent quasi quotidiennement des tirs de missiles et des frappes indirectes, alimentant la crainte d’un conflit régional ouvert. Alors que les frappes israéliennes se font de plus en plus précises, ciblant des figures clés du pouvoir iranien, la République islamique pourrait durcir encore sa riposte.
L’élimination de Mohammad Kazemi, un haut gradé discret mais redouté pour son rôle dans les opérations extérieures des IRGC et la surveillance interne, marque une étape majeure dans cette escalade. Elle illustre également le tournant pris par le conflit, désormais ouvertement militaire, entre deux puissances qui s’étaient jusqu’ici contentées d’affrontements indirects.
La communauté internationale appelle à la désescalade, mais les deux parties semblent désormais engagées dans une logique de représailles réciproques, avec des conséquences potentiellement déstabilisatrices pour l’ensemble de la région.
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