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Israël examine la réponse du Hamas à une trêve de 60 jours
Israël a annoncé jeudi qu’il examinait la réponse du Hamas à une proposition de cessez-le-feu de 60 jours, alors que les pressions internationales s’intensifient face à la situation humanitaire catastrophique dans la bande de Gaza. Le territoire palestinien, ravagé par la guerre, subit un blocus qui entrave l’acheminement de l’aide vitale à plus de deux millions d’habitants.
Des négociations en cours à Doha
« Les médiateurs ont transmis la réponse du Hamas à l’équipe de négociation israélienne, et elle est actuellement en cours d’examen », a indiqué un communiqué du bureau du Premier ministre Benjamin Netanyahu. Cette déclaration intervient après plus de deux semaines de discussions indirectes à Doha.
Le Hamas a déclaré avoir remis sa réponse aux médiateurs concernant une proposition de trêve de 60 jours, couplée à une libération d’otages israéliens contre des prisonniers palestiniens.
Des demandes du Hamas toujours inacceptables pour Israël
D’après une source palestinienne proche des pourparlers, le Hamas a proposé plusieurs amendements, notamment sur les conditions d’entrée de l’aide humanitaire, les zones de retrait israélien à Gaza, et des garanties de fin de la guerre. Mais Israël, qui refuse de telles garanties, insiste sur la neutralisation totale des capacités militaires et gouvernementales du Hamas.
Le porte-parole du gouvernement israélien a accusé le Hamas de bloquer les discussions, tout en affirmant que les négociateurs israéliens restaient mobilisés à Doha.
La communauté internationale alerte sur la famine
Dans ce contexte, les voix se multiplient pour dénoncer une famine imminente à Gaza. Le directeur général de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), Tedros Adhanom Ghebreyesus, a évoqué une « grande proportion » de la population qui « meurt de faim ».
La France a estimé que « le risque de famine » est directement lié au blocus imposé par Israël, renforcé depuis mars 2024. Plusieurs ONG, dont Médecins sans frontières, Amnesty International et Oxfam, ont tiré la sonnette d’alarme : « Alors qu’une famine se propage à Gaza, nos collègues et les personnes que nous aidons dépérissent ».
Israël rejette la responsabilité, le Hamas dément
Israël nie toute responsabilité directe dans les pénuries et accuse le Hamas de détourner l’aide humanitaire. « À Gaza aujourd’hui, il n’y a pas de famine causée par Israël », a déclaré le porte-parole David Mencer. « Il s’agit d’une pénurie provoquée par le Hamas. »
Le Hamas réfute ces accusations, affirmant que c’est bien le blocus israélien qui empêche l’acheminement et la distribution efficace de l’aide.
Un conflit aux conséquences dévastatrices
L’origine de cette guerre remonte à l’attaque du 7 octobre 2023, au cours de laquelle le Hamas a enlevé 251 personnes et tué 1.219 civils, selon des données israéliennes. En représailles, Israël a lancé une offensive massive visant à démanteler le Hamas, entraînant la mort de plus de 59.000 personnes à Gaza, majoritairement des civils, selon le ministère de la Santé du Hamas, des chiffres jugés fiables par l’ONU.